Les enregistrements sonores sont une trace éphémère de notre histoire, dont l'enregistrement, la conservation, et la diffusion sont problématiques. Fixer les sons sur un support qui permettrait d'en profiter indéfiniment a toujours été un des vœux des artistes, et plus généralement, de l'humanité. C'est au XIXe siècle que cela commence à aboutir.
Un son reste une rapide vibration dans l'air (340m/seconde), variable en fréquence, intensité et timbre. C'est cette fréquence que l'on doit fixer, une fixation qui a pris de nombreuses formes au cours des siècles comme nous le verrons un peu plus tard. Pour conserver un produit, il faut connaître sa nature, ses caractéristiques, et réussir à les figer dans un support convenable, qui permettrait de les ressortir ensuite en restant fidèles au son original.
[...] L'exemple d'un Institut : L'AIBM Dans le cadre de la conservation des documents sonores divers organismes et musée jouent leurs rôles, ainsi on se penchera ici[5] sur L'A.I.B.M, (Comprenez l'Association internationale des bibliothèques, archives et centres de documentation musicaux). Elle fut fondée en 1951 pour promouvoir la coopération internationale et défendre les intérêts de la profession. L'AIBM a pour but de coordonner les activités et de permettre la multiplication des liens entre les différentes bibliothèques musicales du monde, nous détaillerons ses fonctions plus bas. Elle est constituée de divers groupes nationaux dans vingt-deux pays, et comprend cinq branches dites professionnelles, ainsi que quatre commissions spécialisées qui s'occupent de travaux de grandeur s'étalant sur de plusieurs années. [...]
[...] Pour conserver un produit, il faut connaître sa nature, ses caractéristiques, et réussir à les figer dans un support convenable, qui permettrait de les ressortir ensuite en restant fidèles au son original. La vraie question est donc, comment ces sons furent fixés et qu'en est-il aujourd'hui de ces sons ? Ainsi il s'agira d'étudier le double aspect évident que pose se problème c'est-à-dire dans un premier temps comment la technique d'enregistrement a évoluée puis dans une seconde partie penchera sur les formes de conservations de ces trésors éphémères du patrimoine. [...]
[...] La conservation des enregistrements sonores Sommaire - Introduction. - Histoire Technique. Le XIXe, les premières expériences. Le XXe, de l'âge d'or du disque au numérique. - II/ Conservations. Conserver la musique (radio & autres sons) L'exemple d'un Institut : L'AIBM - Conclusion. Bibliographie. Introduction Les enregistrements sonores sont une trace éphémère de notre histoire, dont l'enregistrement, la conservation, et la diffusion sont problématiques, en effet, il ne s'agit là que de choses éphémères, tantôt musicales tantôt historiques, et très souvent les deux. [...]
[...] A partir du LASER vision, et aidé par le japonais Sony, Philips met au point le CD-Audio de 12 cm de rayon (1h14 mn de musique maximum) qui est adopté comme standard international. Le disque compact doit sa grande popularité à plusieurs avantages que ses ancêtres n'offraient pas, dont la plupart ont été rendus possibles grâce à la digitalisation. En effet, il permet une meilleure précision et une plus grande clarté, puisqu'il est plus détaillé que les anciens systèmes analogiques. À cause de ces avantages, il est utilisé dans de nombreux domaines. Il comporte des applications domestiques, commerciales, industrielles et scientifiques. Les compagnies de disques l'utilisent pour les enregistrements finals. [...]
[...] Il ne reste pas de traces sonores de ses périodes d'essai qui seraient d'une valeur patrimoniale inestimable. Edison poursuit ses recherches qui l'amèneront à la création du graphophone, en 1879, dont je passerai la majeure partie des détails techniques sous silence, il s'agit de la poursuite de la pensée de Cros, cette fois la gravure se fait sur un cylindre enduit de cire et de façon verticale, ayant un bien meilleur rendu. Ce type de prise de son analogique (par opposition au numérique) reste globalement le même, des petits détails techniques y sont apportés, notamment sur la qualité des disques (par Lioret et Berliner par exemple), ou sur la qualité sonore avec Bettini qui pousse la technique un peu plus loin pour permettre d'enregistrer de la musique (les modèles précédents étaient plus axés vers les prises de voix, dans une optique de travail), ainsi il dépose son brevet en 1889, enregistre quelque célébrités de l'époque et se pose la question de la commercialisation de ces disques. [...]
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