Ce présent traité historique abordera une analyse de l'impact de la grande dépression sur l'Europe en traitant les aspects sociaux, économiques et politiques de l'époque et des différents pays touchés par ce fléau.
Ainsi, nous étudierons respectivement les origines, les causes et les caractéristiques de la dépression, les situations des pays affectés par celle-ci (Allemagne, Autriche, Grande-Bretagne, France, Scandinavie, etc.) ainsi que la crise de la démocratie parlementaire (...)
[...] De plus, les discours des gens d'affaires sur les avantages de la globalisation de l'économie et des coupures généralisées dans le domaine privé ne fait qu'aggraver les tensions sociales internes propres à chaque pays, et accroissent les inégalités entre les nations dans cette lutte commerciale et industrielle implacable où il n'y a pas de place pour les perdants. BIBLIOGRAPHIE ARTAUD, D. et KASPI, A., Histoire des États-Unis, Paris, A. Colin HENRY STUART, H., Histoire de l'Europe contemporaine, Verviers, Gérard RÉMOND, R., Le XXe siècle de 1914 à nos jours, Paris, Éditions du Seuil VIDAL-NAQUET, P. Le Grand Atlas de l'Histoire du Monde, Paris, Hachette, 1986. [...]
[...] Les modèles bipartites usaient maintenant de décrets, de lois spéciales qui éloignaient les parlementaires et ainsi la population des prises de décisions et laissaient aux technocrates, issus des classes possédantes, le soin de gérer les affaires de l'État. Les modèles de coalition n'offraient pas non plus une stabilité politique et une gestion fiable des finances publiques. Ainsi, les «gouvernements nationaux», tels celui de la Grande-Bretagne, se révélaient être en fin de compte un stratagème vicieux pour écarter la gauche du pouvoir. [...]
[...] Le chômage était plus endémique dans les pays agricoles où le sous-emploi se voyait chronique, comme en Italie. La Grande-Bretagne et l'Allemagne furent frappées durement par le chômage avec un nombre de 3 et 6 millions de chômeurs respectivement. Devant cet effondrement de l'économie, les gouvernements furent contraints d'intervenir et on assista à un repli des pays sur eux-mêmes. On éleva les tarifs douaniers, on réglementa la circulation monétaire et on bloqua les importations. Les gouvernements créèrent de vastes programmes de travaux publics et de réarmement afin de contrer le chômage et on instaura le versement d'allocations aux travailleurs en difficulté. [...]
[...] Le premier ministre dut trahir son parti plus d'une fois en raison des pressions des milieux financiers britanniques, américains et de la royauté. Les premières actions de ce nouveau gouvernement furent de supprimer l'étalon-or comme les principales puissances du monde et de couper de 10% les allocations de chômage. La crise financière venait d'être surmontée, mais avec une facilité étonnante. Les conservateurs avaient bien joué leurs cartes. En clamant la faillite nationale en cas de gouvernement travailliste, ils discréditèrent la gauche et prirent le pouvoir en octobre 1931 avec la majorité la plus imposante du siècle. [...]
[...] Ordinairement, les renversements de la tendance économique sont lents, graduels, leurs débuts passent parfois même presque inaperçus des contemporains ( . ) dans l'entre-deux-guerres, un bouleversement économique s'est produit qu'on peut dater avec une extrême précision: il s'agit de la seconde quinzaine d'octobre 1929 (RÉMOND, R.) En une seule journée, on négocia en panique la vente de près de treize millions d'actions et l'index industriel de la bourse de New York dégringola de moitié en moins d'un mois2. On estime les pertes totales à 18 milliards de dollars. [...]
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