La pacification consulaire.
Devenu Premier Consul le 13 décembre 1799, Napoléon Bonaparte hérite d'une situation militaire incertaine, avec une France républicaine qui combat les monarchies européennes sans vraiment venir à bout de ses principaux adversaires. Pacifiste en 1789, la Révolution française s'est investie dans le missionnariat conquérant après avoir décidé le rattachement d'Avignon à la France. En décembre 1791, poussé par des patriotes européens réfugiés à Paris, le député Brissot a appelé à une « croisade de liberté universelle » à travers les pays voisins. Menées d'avril 1792 à octobre 1797, les guerres de la Première Coalition donnent à la France Montbéliard, Nice, les Pays rhénans de rive gauche, la Belgique et la Savoie. Genève et Mulhouse s'ajoutent à ce butin en 1798, puis le Piémont suit en mars 1799.
[...] Les conquêtes militaires de Napoléon La pacification consulaire. Devenu Premier Consul le 13 décembre 1799, Napoléon Bonaparte hérite d'une situation militaire incertaine, avec une France républicaine qui combat les monarchies européennes sans vraiment venir à bout de ses principaux adversaires. Pacifiste en 1789, la Révolution française s'est investie dans le missionnariat conquérant après avoir décidé le rattachement d'Avignon à la France. En décembre 1791, poussé par des patriotes européens réfugiés à Paris, le député Brissot a appelé à une croisade de liberté universelle à travers les pays voisins. [...]
[...] Ensuite, comme il manipule la paix à des fins stratégiques, il relance le processus de guerre. I. La conquête du grand Empire. Au début de 1803, le Consulat utilise l'accalmie pour multiplier les avancées diplomatiques : alliance imposée à la Suisse, suppression des principautés ecclésiastiques en Allemagne, vassalisation de l'Italie, raid de reconquête sur Saint-Domingue, plans pour un retour en Egypte. Pour contrer les ambitions égyptiennes de Bonaparte, l'Angleterre refuse d'évacuer Malte1, puis elle rompt la paix en mai 1803. [...]
[...] A cet ensemble s'ajoute le Grand-Duché de Varsovie, qui recrée la Pologne disparue en 1795. Si la Russie est ménagée par Napoléon jusqu'en 1811, la Prusse et l'Autriche sont considérablement amoindries dans la période 1807-1809 : la première a perdu la moitié de ses territoires ; privée de ses possessions périphériques, la seconde est enclavée au cœur du continent, avec une banqueroute qui menace. Tout en remodelant l'Europe au grès de sa stratégie, Napoléon s'efforce de diffuser les réformes de la Révolution française, afin de s'attacher les populations qui ressentent une impatience à l'égard de l'Ancien Régime. [...]
[...] De juin à septembre 1812, Napoléon riposte en tentant l'invasion de la Russie. Il atteint Moscou mais ne peut y tenir ses quartiers, les Russes incendiant la ville. A partir d'octobre, il faut retraiter dans la rigueur d'un hiver âpre et précoce, sous le harcèlement des cosaques, tout en restant bloqué sur l'itinéraire déjà pillé à l'aller. Les Russes engagent des combats éprouvants à chaque passage de rivière : en novembre 1812, en Biélorussie, celui de la Bérézina s'avère plus spécialement meurtrier, malgré le courage des pontonniers du général d'Eblé. [...]
[...] Bonaparte prend Malte en 1798, mais l'Angleterre en devient maîtresse de 1800 à Fille de l'empereur d'Autriche François Ier, Marie-Louise descend de Louis XIV par sa mère. Marie-Thérèse de Bourbon-Sicile. Elle épouse Napoléon en avril 1810 et lui donne un fils en avril 1811 (le roi de Rome). En 1814, elle regagne Schönbrunn et se lie au comte Neipperg. De 1816 à 1847, elle règne sur Parme, Plaisance et Guastalla En mars 1805, pour couvrir l'invasion de l'Angleterre, Napoléon décide d'unir les flottes de Brest, Rocherfort, Toulon et Cadix. Aux Antilles, la concentration échoue. [...]
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