Conquête de l'espace, Guerre froide, rivalité Est-Ouest, menace nucléaire, bipolarisation du monde, URSS, Etats-Unis, innovation spatiale, satellites communistes, Youri Gargarine, NASA
Après que les Américains se soient dotés de l'arme nucléaire en 1945, il faut que l'URSS rattrape son retard technologique pour devancer son adversaire au sortir de la Seconde Guerre mondiale, et à l'entrée de la Guerre froide. Jusqu'à ce jour, l'espace est encore un espace à découvrir : le premier des deux Grands qui parviendra à le conquérir connaîtra un prestige sans précédent, puisqu'il dominera un univers extérieur à l'atmosphère terrestre, probablement infini. L'enjeu n'est pas des moindres dans le conflit pour la domination politique, idéologique et économique que se livrent les deux Grands, à savoir à l'Est, l'URSS, le modèle soviétique et à l'Ouest, les USA, le modèle capitaliste.
Les activités spatiales sont stratégiques : elles permettent l'exploration de l'univers et du système solaire, mais aussi l'apport des satellites à la vie quotidienne des terriens et à la surveillance de la planète Terre. Ici, on s'intéresse particulièrement à la conquête de l'espace, c'est-à-dire moins à l'exploration scientifique de l'univers qu'à la véritable course à la satellisation et à l'avancée technologique, permettant une surveillance accrue de l'ennemi, à laquelle se livrent les deux Grands au sortir de la Seconde Guerre mondiale.
[...] Mais le président Eisenhower l'interdit : il n'admet pas que ce satellite puisse être lancé sans l'autorisation des Soviétiques du survol de leur territoire et encore moins que cette satellisation soit faite par d'anciens nazis. Le 1er oct les USA créent la NASA[7] et en déc., ce sont les premiers à ouvrir la voie des télécommunications par l'Espace, en diffusant un message de Noël préenregistré du président Eisenhower, par le Satellite Score. Cependant, les USA sous-estiment nettement l'avance russe. . au premier homme dans l'espace (1961) L'URSS démontre encore une fois son avance en envoyant le premier homme dans l'Espace le 12 avril 1961. [...]
[...] Truman annonce sa politique de containment (endiguement) du communisme, aussi appelée la doctrine Truman, qui considère l'opposition ouest/est comme un conflit entre deux systèmes antinomiques : « démocratie » contre « totalitarisme ». La doctrine Truman prévoit d'assister tout pays qui pour conserver son indépendance combat l'expansionnisme soviétique. La « petite R = rakete, c'est-à-dire en russe. Prosteïchiï Spoutnik 1. National Aeronautics and Space Administration. en russe. La base de lancement de Cape Canaveral, officiellement Cape Canaveral Air Force Station (CCAFS), est le principal site de lancement de fusées américaines. Cet établissement de l'United States Air Force est situé à Cap Canaveral dans l'État de Floride. [...]
[...] La course à l'espace permet de prouver la supériorité du modèle de l'un ou l'autre Grand. La technologie communiste triomphante : du premier satellite (mai 1953-1958) Devant l'avance américaine, un comité interministériel décide en mai 1953 de faire de la fusée R7 Semiorka[5] le missile intercontinental porteur de la bombe H soviétique. Mais Korolev, l'ingénieur soviétique chargé du projet, montre que hormis son rôle militaire, cette fusée peut mettre sur orbite un satellite. Dès février 1955, les Soviétiques commencent de construire la plus grande base spatiale du monde, la base de Baïkonour, à plus de 2000 km de Moscou, perdue dans l'immensité de la steppe kazakhe. [...]
[...] Nous sommes venus en paix au nom de l'humanité. Mais cette phrase est trompeuse : ce premier pas n'est que l'enjeu d'une rivalité encore dénommée « guerre que se livrent Américains et Soviétiques. La conquête de l'Espace a bien été prise en otage par cette rivalité entre les deux blocs. En outre, Apollo marque la fin de la conquête d'autres terres du ciel : l'homme s'est replié sur la Terre, laissant l'exploration spatiale aux sondes automatiques. Transition : L'Amérique a donc tenu le pari insensé de Kennedy. [...]
[...] Le 16 juill un nom est donné à cette station : Freedom, qui doit être mise en service en 1993. En oct devant l'augmentation du coût, le Congrès américain demande à la NASA de revoir à la baisse ce projet. Finalement, en 1991, alors que l'URSS n'est plus, les Américains proposent aux Russes de coopérer. Il faut éviter que les ingénieurs russes rendus disponibles par la baisse des activités spatiales dans leur propre pays ne migrent vers des pays indésirables, comme l'Irak ou l'Iran notamment. [...]
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