Au niveau mondial car à la fin de la seconde guerre mondiale, les Etats Unis et l'URSS, sortis victorieux, affichent leur puissance vis à vis du monde entier et vont se livrer à une concurrence acharnée durant plusieurs années, c'est la «guerre froide». Ces deux grandes puissances qui dominent le monde sont régies par deux idéologies aux antipodes, le capitalisme contre le communisme, ce qui explique la volonté de chacun d'affirmer sa supériorité et donc la supériorité de son idéologie. Et cette concurrence va passer en grande partie par la conquête de l'espace.
Au niveau du pays car la psychologie humaine veut que lorsqu'un groupe ait un but commun, des attentes communes, une réelle solidarité se crée entre eux, le groupe est uni. Ainsi, tout le peuple s'unit et se mobilise pour soutenir l'Etat et oublie les problèmes internes au pays.
L'URSS connaît deux grandes phases dans cette conquête, tout d'abord la phase durant laquelle elle domine, elle est la première dans plusieurs étapes capitales puis la phase où la domination n'existe plus, la conquête prend un autre tournant...
[...] Le programme spatial européen commença à exister avec la création de l'ESRO le 20 mars 1964. Cet organisme regroupait la Grande Bretagne, l'Allemagne, la France, l'Italie, la Suède, la Belgique, les Pays Bas, la Suisse, l'Espagne et le Danemark. Son objectif était de conduire les programmes de satellites et de fusées-sondes mais il connut quelques problèmes de financement qui freinèrent son activité et le poussèrent à privilégier une activité spatiale plus utile que purement scientifique. Malgré cela, l'ESRO mit en orbite sept satellites, le premier ESRO 2 le 17 mai 1968, destiné à étudier la ceinture intérieure de van Allen, les rayons X solaires et le rayonnement ultraviolet. [...]
[...] Grand tournant dans la conquête de l'espace La revanche des Etats Unis La revanche des Etats Unis va s'effectuer en réalisant l'événement du siècle, le premier pas sur la Lune. Ce projet est prévu et annoncé dès le 25 mai 1961 par un discours du Président Kennedy, il s'exprime clairement : crois que notre nation se doit de réussir, avant la fin de la décennie, à poser un homme sur la Lune et à le ramener sain et sauf sur Terre». [...]
[...] L'URSS enchaîne encore, quelques temps, les «premières fois» avec le lancement de la sonde Mars 1 le 1er novembre 1962, la sortie dans l'espace d'Alexei Leonov le 18 mars 1965, l'alunissage en douceur de Luna 9 le 31 janvier 1966, l'envoi du premier satellite artificiel lunaire, Luna 10, le 31 mars 1966, le premier objet terrestre revenu de la banlieue lunaire Zond lancé le 14 septembre 1968. La première phase de la conquête de l'espace s'achève ainsi sur ces dernières victoires de l'URSS, on entre alors dans une phase dans laquelle l'URSS perd de son avance et se fait dépasser par les Etats Unis qui, eux, ne vont plus s'arrêter. On assiste aussi à un développement mondial de la recherche spatiale surtout dans les pays riches. [...]
[...] Mais c'est cette motivation qui a permit cette avancée technique, sans elle la conquête de l'espace n'existerait pas ou du moins pas dès 1957. Jusqu'en 1955, de nouvelles techniques ont été découvertes ou approfondies pour améliorer la vitesse (soit 7700 et le guidage de ces missiles. Toutes ces techniques nés de recherches à but militaire furent indispensables à l'aéronautique sans qui elle n'aurait pu exister dès 1957. Les premiers pas de l'aéronautique La conquête spatiale commence réellement le 4 octobre 1957 avec le lancement par l'URSS du premier satellite artificiel terrestre, Spoutnik qui signifie compagnon de route, à partir du cosmodrome de Baïkonour situé dans les steppes désertes du Kazakhstan. [...]
[...] Dix jours plus tard, le premier satellite français FR-1 est lancé, puis la France connaît d'autres succès qui l'amènent à devenir la troisième puissance spatiale en 1969. La Grande Bretagne créa, en 1959, un Comité national pour la recherche spatiale, qui aboutit au lancement du premier satellite britannique Ariel 1 par un lanceur américain, le 26 avril 1962, depuis Cap Canaveral. Mais faute de moyens, la Grande Bretagne mit fin à son programme national après l'échec de leur propre lanceur en 1971. [...]
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