Il s'agit d'établir un nouvel ordre mondial que la Révolution et les conquêtes napoléoniennes ont, selon les dire des ennemis de Napoléon, détruit. La solution est alors une redistribution territoriale ainsi que le retour à l'Ancien Régime. Néanmoins, l'Europe de Vienne voulue par les princes ne tient compte ni des vaincus ni des aspirations nationales issues d'une pensée révolutionnaire désormais bien ancrée en Europe.
On peut alors se demander si le Congrès de Vienne apaise l'Europe (absence de conflit pendant près de trente ans) ou bien si au contraire elle participe à la création de poudrières comme dans les Balkans et remet en cause la paix Européenne.
[...] (retour de Ferdinand VII en Espagne). Néanmoins, ce n'est pas une véritable restauration dans la mesure où certaines avancées ont été préservées telles que les codes napoléoniens. Il y a un compromis entre Ancien Régime et époque révolutionnaire. Il y a un retour à l'absolutisme avec Ferdinand VII d'Espagne, Ferdinand IV de Naples et Victor Emmanuel Ier de Piémont Sardaigne. Rétablissement de l'Inquisition et des ghettos pour les Juifs. Cependant de nombreux souverains décident moderniser leur administration et leur armée sur le modèle napoléonien afin de mieux contrôler le peuple. [...]
[...] En France, on peut parler des Cents Jours de Napoléon qui malgré un échec ont prouvé le soutien français à son ancien empereur et l'opposition aux mesures de Vienne Le spectre révolutionnaire. Malgré les maladresses de la Révolution à concilier discours et pratique autour des thèmes de la liberté, de l'égalité et de la fraternité, le message de la Révolution est passé, s'est ancré et à prospérer. L'influence de la Révolution est grande et pérenne. Le Congrès de Vienne en voulant aller à rebours des nouvelles pensées n'a fait qu'accentuer la volonté d'émancipation et les velléités nationalistes. Le calme ne semble donc vraiment pas de mise. [...]
[...] Le spectre révolutionnaire Conclusion Bibliographie EXPOSE : Le Congrès de Vienne, une Europe apaisée ? De la Révolution à l'Empire, la France a dominé le monde après avoir bouleversé l'Ancien régime en 1789. Cependant cette ère semble trouver sa fin en 1814-1815, lorsque Napoléon est vaincu par la coalition de ses ennemies. Il s'ouvre alors en 1814 le Congrès de Vienne, premier sommet européen de relations internationales et de diplomatie, il a pour vocation d'établir un nouvel ordre européen. On assiste à une véritable redistribution territoriale entre vainqueurs mais en négligeant les aspirations nationales et libérales dans une Europe très influencée par les pensées de la Révolution. [...]
[...] L'Italie elle ne reste qu'une expression géographiques selon les dires de Metternich, ainsi Venise a disparu au profit d'un royaume lombard- vénitien et la République de Gênes en faveur d'un Royaume de Piémond- Sardaigne. L'influence de l'Autriche est partout présente. On remarque la souhait de contenir les France de la part de l'Autriche mais ceci au détriment des aspirations des peuples. De plus les mesures du Congrès mettent donc en suspens les volontés d'unification allemande et italienne. Le partage territorial néglige aussi les confessions de nb peuples. [...]
[...] Le Congrès de Vienne se caractérise comme étant le premier sommet de relations internationales. C'est un grand rassemblement : près de 200 délégations qui réunissent toutes l'Europe hormis l'Empire Ottoman. Même la France y est représentée par l'intermédiaire de Talleyrand, volonté de montrer que l'Europe n'est pas montée contre la France mais contre Napoléon. Rassemblement qui témoigne d'une volonté d'apaisement. On assiste à un Congrès très festif : le Congrès ne marche pas, il danse L'Acte final est signé le 9 juin 1815, soit neuf jours avant Waterloo La garantie d'un nouvel ordre international On constate la diabolisation de la Révolution ainsi que celle de l'œuvre révolutionnaire qui sont considérées comme sources d'instabilité et de danger. [...]
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