Corée du Nord, Corée du Sud, déroulement du conflit, Japon, Syngman Rhee, économie, politique, URSS, ONU Organisation des Nations unies, Chine, MacArthur, USA, guerre, conséquences géographiques
Je connais la guerre comme peu d'autres hommes vivant actuellement la connaissent, et rien d'autre ne m'est plus répugnant. J'ai longuement préconisé son abolition complète, car sa capacité à détruire les alliés autant que les ennemis l'a rendue inutile comme méthode de résolution de conflits internationaux. Cette citation du général américain Douglas MacArthur, qui a pris part à la guerre coréenne, contient une part de vérité, car, malgré la guerre qui a bousculé le continent asiatique et le monde entier et les énormes dommages humains et matériels causés, le conflit entre la Corée du Nord et la Corée du Sud est toujours d'actualité alors qu'il dure depuis 1950. Ce conflit a été porté sur la scène internationale suite à l'antagonisme de la guerre froide et les deux nations coréennes présentèrent alors des systèmes politiques complètement différents : l'une est influencée par l'URSS communiste tandis que l'autre est influencée par l'Amérique capitaliste.
[...] La Chine a donc joué le « grand frère » communiste pour la Corée du Nord durant cette période difficile, survenue juste après la chute de l'URSS. Avec les pourparlers à six, la Chine se retrouve impliquée dans cette situation, elle devait jouer la médiatrice avec la Corée du Nord pour l'amener aux négociations à Pékin. Un accord entre les États-Unis et la Chine est indispensable à la résolution du conflit, la Chine ayant un rôle de plus en plus important dans la situation géopolitique de la région coréenne au fur et à mesure que sa puissance augmente. [...]
[...] ▪ FUTURA-SCIENCES, Guerre de Corée, quelles sont les causes ? s.l., s.d., consulté le 12 janvier 2020, https://www.futura- sciences.com/sciences/questions-reponses/epoque-contemporaine-guerre- coree-sont-causes-5494/. ▪ GODEMENT, François, Situation géopolitique de la péninsule coréenne dans Hérodote, n° 141, p à 16, https://www.cairn.info/revue- herodote-2011-2-page-7.htm?contenu=article ▪ JEBARI, Sabrina, Une réunification de la Corée est-elle possible ? s.l février 2020 (consulté le 25 février 2020), https://classe- internationale.com/2020/02/13/une-reunification-de-la-coree-est-elle- possible/ ▪ LEMELIN, Bernard, La guerre de Corée et son impact sur les États- Unis, s.l décembre 2009 (consulté le 14 janvier 2020), https://www.erudit.org/fr/revues/ei/2003-v34-n3-ei3572/038664ar/. [...]
[...] Premier sommet intercoréen Le président sud-coréen a fait une visite de trois jours au nord, du 13 au 15 juin 2000. Une déclaration commune a alors été signée par les deux chefs d'État, Kim Jong-il et Kim Dae -Jung, elle est la base du projet de réunification de la péninsule. Pour permettre de préparer la réunification et d'atténuer les disparités économiques et culturelles, la Corée du Sud choisit une politique ayant pour but la création d'intérêts communs convergents.[18] Deuxième sommet intercoréen Le second sommet intercoréen, initialement prévu du 28 au 30 août 2007, a été reporté en octobre 2007 (du 2 au pour cause de graves inondations dans le nord. [...]
[...] Les deux parties s'opposent, car d'un côté on a la Corée du Nord qui s'apparente plus à une dictature moderne, avec un culte de la personnalité très présent et de l'autre on a la Corée du Sud qui s'apparente plus à une démocratie. La Corée du Nord est qualifiée, selon le premier article de sa Constitution socialiste, comme telle : « la République populaire démocratique de Corée est un État socialiste souverain qui représente les intérêts de tout le peuple coréen » ; nous avons donc une influence socialiste/communiste pour la partie nord du pays, comme en U.R.S.S., alors que la partie sud du pays suit plutôt l'exemple capitaliste américain. [...]
[...] Par plusieurs prises de position officielles durant les premiers mois de 1950, l'administration d'Harry S. Truman (président américain de l'époque) avait donné l'impression que les USA ne comptaient pas la Corée dans leurs priorités défensives immédiates. Les responsables américains ont perçu l'offensive en Corée comme la tentative d'une expansion communiste et ont voulu empêcher une répétition du processus de capitulations successives qui avait abouti dix ans plus tôt à la Seconde Guerre mondiale. Les choix politiques américains ont donc été influencés par leur vision des intentions soviétiques et la nécessité de rassurer les alliés européens et asiatiques sur l'efficacité du soutien américain. [...]
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