Afirque, Europe, partage de l'Afrique, conférence de Berlin, palais Radziwill, colonisation, Allemagne, France, Belgique, Portugal, Bismarck, réglementation colonialiste
Comme disait Victor Hugo : allez, peuple ! Dieu offre l'Afrique à l'Europe. Prenez-la... C'est dans cette atmosphère colonialiste que s'est déroulée du 15 novembre 1884 au 26 février 1885 la conférence de Berlin, c'est la conférence à quoi on associe souvent le partage de l'Afrique. La conférence de Berlin est organisée à Berlin par le chancelier allemand Bismarck dans sa résidence, le palais Radziwill, en accord avec la France.
[...] C'est pourquoi la conférence de Berlin fut une nécessité afin d'arbitrer les puissances du vieux continent et surtout d'établir des règles uniques et similaires pour chaque pays que ce soit dans l'utilisation et la liberté d'emprunter les fleuves en direction du centre du continent, ainsi que les règles d'occupations d'un territoire. La conférence n'a donc pas partagé l'Afrique comme on pourrait le confondre, mais a émis des règles. Mais, il y a aussi une instrumentalisation dans cette conférence, le fait qu'aucun représentant africain n'ait été convié à la table des négociations, on ne se doute pas bien que les États avaient surtout pour objectif d'agrandir leur pouvoir économique et politique et n'avait pas comme réelle intention d'augmenter le bien matériel et moral de la population indigène. [...]
[...] On a aussi comme exemple l'arrivée de l'Italie qui s'installe à Massaouah en 1884 également. C. Un lieu qui attire toutes les convoitises : Congo Le symbole même des tensions liées à l'expansion coloniale africaine est le fleuve Congo. Pendant longtemps l'accès à ce vaste bassin est resté difficile d'accès, seules quelques factoreries (comptoir ou agence d'un établissement commercial ou industriel à l'étranger) avaient réussi à s'installer sur les bords de l'Atlantique ou dans l'estuaire, mais au-delà de nombreux rapides coupaient le fleuve et surtout de nombreuses tribus côtières s'opposaient à la pénétration des blancs vers l'intérieur. [...]
[...] À Vienne, le débat avait surtout eu lieu sur la liberté de navigation. La liberté de navigation signifie, en tout cas pour Dalberg le représentant de la France au congrès de Vienne, que les étrangers pouvaient à la fois faire passer leurs marchandises sur les eaux d'un fleuve sans l'ajout de taxe et aussi tout simplement y faire pénétrer librement leur navire. Or dans la rédaction du traité par Humboldt il y a un ajout qui fait un peu contradiction, car il rajoute à la liberté de navigation le détail « sous le rapport de commerce ». [...]
[...] La Conférence de Berlin, des règles plutôt qu'un partage C'est sous cette « fièvre coloniale » qu'il devient indispensable de préciser les conditions et les règles d'occupation des territoires africains. Pour « prévenir les malentendus et les contestations que pourraient soulever à l'avenir les prises de possession nouvelles sur les côtes de l'Afrique ». A. Le déroulement d'une conférence nécessaire La conférence de Berlin réunit dans la capitale allemande, du 15 novembre 1884 au 26 février 1885, les représentants de quatorze États européens. [...]
[...] Comme on a pu le voir la semaine dernière autour du poème de Kipling, d'autres écrivains comme Chamberlain y voient l'accomplissement d'une mission ou se disent désireux de christianiser les indigènes malgré le texte qui prône la tolérance religieuse « la liberté de conscience et la tolérance religieuse sont expressément garanties » on observe également la présence de « missionnaire chrétien ». B. La conquête de l'Afrique, l'objet de nombreuses tensions 1. Des tensions dès l'origine de l'expansion Pour comprendre un peu les problématiques qui se posent au niveau de l'expansion européenne en Afrique, il faut revenir un peu sur la manière donc ce continent a été colonisé. [...]
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