Les ouvriers composent la plus grande partie de la population du XIXe siècle, mais que savons-nous sur eux ? Quel était leur mode de vie ? Quelle influence directe ou indirecte des patrons d'usine sur leur vie et sur leur travail. Comment vivaient-ils? Dans quoi vivaient-ils? Quel était leur statut? Comment étaient-ils perçus par les bourgeois ? Voilà autant de questions auxquelles va répondre ce texte.
Extrait du document : "Voici comment se déroule une journée de travail d'un ouvrier au XIXe siècle. À partir de 18 ans environ, les ouvriers sont obligés par leur patron de commencer à travailler de 5 heures du matin jusqu'au coucher du soleil avec deux pauses : une pause d'une demi-heure pour déjeuner et une pause d'une heure pour dîner, c'est-à-dire un total de 13 heures de travail dans des conditions vraiment malsaines."
[...] Malheureusement, des patrons peu scrupuleux acceptent d'embaucher des ouvriers sans livret et ces ouvriers ne peuvent donc rien dire, car ils ne sont pas en règle et le patron peut alors profiter d'eux. Les patrons sont également obligés d'inscrire dans le livret que l'ouvrier a bien quitté l'usine quand il a fini de travailler. En conclusion, l'ouvrier du XIXème siècle travaille dans des conditions pitoyables, il dépend du patron et n'a rien à lui dire. Son patron ne se soucie pas de lui. Il ne gagne pas bien sa vie, mais doit quand même s'occuper de sa famille. On a même recours à la prostitution pour gagner plus. [...]
[...] La moindre maladie, le moindre imprévu pourraient mettre en danger la survie de la famille. Mais une fois atteint l'âge de 8 ans, les enfants commencent à travailler et deviennent une source de profit pour les parents, car, dans une famille charbonnière, tout ce que gagnent les enfants va aux parents. Ces enfants se marieront tôt et quitteront la famille pour former une nouvelle famille et ainsi de suite. Un ouvrier ne peut pas rendre enceinte une femme hors du mariage sous peine d'être exclu de sa classe ou pire, être viré . [...]
[...] L'usine devient un véritable four ! Il faut savoir que les heures pendant lesquelles ils mangent et pendant lesquelles ils nettoient leurs machines ne sont pas payées! Vers 19h, ils quittent le travail, exténués par ce qu'ils ont fait tout au long de la journée. La courte nuit de sommeil qu'ils auront ne sera pas suffisante pour reprendre des forces et ils retourneront au travail aussi fatigués que quand ils l'ont quitté le soir précédent. Tandis qu'aux enfants âgés de 8 ans ou plus, le patron leur donne le plus pénible des travaux. [...]
[...] Chaque habitation est composée d'une chambre à coucher qui est très petite, très basse, malpropre et contenant autant de lits qu'on peut en placer. Ces lits sont occupés 24h/24h par des ouvriers, car quand un ouvrier qui travaille le jour se réveille le matin pour aller travailler, un autre ouvrier qui lui travaille la nuit prend sa place et vice-versa. Les draps ne sont donc généralement pas propres du tout. Ceux qui travaillent de nuit font souvent partie de la sidérurgie parce qu'une fois que le métal est en fusion, il faut le travailler directement et non pas attendre le matin, car il sera déjà solide. [...]
[...] Les conditions de vie ouvrière en Europe au XIXe siècle Les ouvriers composent la plus grande partie de la population du XIXème siècle, mais que savons-nous sur eux ? Quel était leur mode de vie ? Quelle influence directe ou indirecte des patrons d'usine sur leur vie et sur leur travail. Comment vivaient-ils? Dans quoi vivaient-ils? Quel était leur statut? Comment étaient-ils perçus par les bourgeois ? Voilà autant de questions auxquelles va répondre ce texte. Voici comment se déroule une journée de travail d'un ouvrier au XIXème siècle. [...]
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