Le 13 mai 1958, Alger se soulève et réclame De Gaulle, également sollicité par la classe politique en métropole. Il est alors investi président du conseil par l'assemblée nationale qui lui accorde les pleins pouvoirs et le charge de faire une réforme constitutionnelle. La nouvelle constitution en question sera soumise à référendum et approuvée par 80% des français. Le Général de Gaulle sera alors élu président de la république française en décembre 1958. Il sera réélu pour un second mandat en décembre 1965.
« Toute ma vie, je me suis fait une certaine idée de la France. Le sentiment me l'inspire aussi bien que la raison. Ce qu'il y a, en moi, d'affectif imagine naturellement la France, telle la princesse des contes ou la madone aux fresques des murs, comme vouée à une destinée éminente et exceptionnelle » (De Gaulle 1954).
Derrière ces mots se cache une vraie conception de ce que la France devait être. En effet, le Général de Gaulle n'avait pas pour ambition de gouverner la France telle qu'elle était. Il voulait avant tout la transformer selon son modèle. La France avait vocation à devenir un modèle pour le monde entier.
La question est ici de savoir quelle est la conception économique et sociale du Général de Gaulle. De plus il serait utile de confronter ses idées avec les réalisations qu'il a opérées durant ses années de pouvoir.
C'est ainsi que nous étudierons dans un premier temps de quelle manière la Général de Gaulle se représente l'état français d'un point de vue social et économique. Ensuite nous verrons que, bien qu'attaché à ses convictions, la réalité s'éloigne quelque fois de ses principes.
[...] Un élément essentiel de l'accord était l'adoption d'un règlement pour les céréales et les denrées obtenues à partir de celle-ci. Il organisait la libre circulation de ces produits entre les Six et la perception de prélèvement sur les importations en provenance de pays tiers, pour assurer une préférence effective à l'intérieur du marché commun. Un autre accord fût réalisé sur le financement de la politique agricole commune. Les prélèvements perçus par les pays importateurs devaient être versés à un organisme communautaire, le Fond européen d'orientation et de garantie agricole (F.E.O.G.A), et affectés à la couverture des dépenses de soutien des marchés et d'amélioration des structures agricoles. [...]
[...] Elles n'étaient donc pas prêtes à affronter le libre-échange atlantique étendu à tous les pays du Commonwealth et clients des Etats-Unis. Le général voulait que l'Europe ait une identité propre et ne dissolve pas dans une économie internationale dominée par le pays le plus puissant. Troisième condition : le système institutionnel du Traité de Rome, adapté à la gestion des affaires économiques, ne doit pas déborder sur le domaine politique. Le général acceptait l'union douanière et la politique agricole commune ainsi que les abandons de souveraineté nécessaire pour en assurer la gestion. [...]
[...] - Accélération de la construction du boulevard périphérique. - Percement du métro express régional. - Réalisation d'un quartier d'affaire à la Défense. Ainsi beaucoup de décisions importantes se trouvèrent concentrer dans une brève période de temps et la décision d'élire le président de la République au suffrage universel constituèrent une époque de grand optimisme économique et d'engouement technologique. Le développement de la recherche et des industries de pointe Le général manifesta toujours un grand intérêt pour les activités de pointe qui entraîne et accélère la production et la productivité. [...]
[...] Edgard Pisani devient ministre de l'agriculture en août 1961 et le général de Gaulle appuie personnellement la politique qu'entreprend son ministre en vue de moderniser l'agriculture française. La loi d'orientation de 1960 est suivie par la loi complémentaire de 1962. Le général de Gaulle, dans le premier tome de ses Mémoires d'espoir, parle longuement de la mélancolie que lui inspire le déclin de l'agriculture française, mais il considère cette évolution comme inéluctable et il s'attache à l'organiser. Pour transformer l'agriculture, une part considérable des revenus de l'Etat y a été appliquée. Pour soutenir les marchés agricoles, l'Etat donnait 500 millions de francs par an. [...]
[...] À l'origine, il s'agit d'impliquer les travailleurs dans la vie de l'entreprise, en les intéressant aux résultats de celle-ci. Les ouvriers pourraient, à terme, partager avec les patrons la gestion et les bénéfices de l'entreprise. Pour le général la notion de politique sociale passait par le principe de l'association du capital et du travail. L'association aboutit à un système tel que du moment que les hommes travaillent ensemble dans une même œuvre productrice [ ] il doit se constituer entre eux non pas un contrat d'employeur à employé mais un contrat de société. [...]
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