[...] La commune met en place un programme socialiste, démocratique et patriotique. Mais la commune est trop divisée le 21 mai 1871 les troupes de Versailles entrent du côté ouest de Paris. Paris est repris rue par rue les parisiens construisent d'énormes barricades, les femmes brûlent par exemple les Tuileries. Cela dure une semaine - "la semaine sanglante" - il y a eu 30 000 morts en une semaine. La commune a fait peur ce qui a favorisé l'instauration de la république car elle a su montrer qu'elle était capable de maintenir l'ordre. Il lui faut cinq ans pour s'installer en 1875 trois lois constitutionnelles sont votées.
[...] La IIIe république a beaucoup fait pour l'école. Notamment grâce aux lois de 1881, 1882 de Jules Ferry l'école devient laïque, gratuite et obligatoire. Il y a volonté de séparer l'Eglise de l'école les croyances deviennent personnelles, libres et variables. Selon ces lois la scolarité est obligatoire pour tous les enfants entre 6 et 13 ans et elle se termine par un diplôme "le certificat d'étude". Les instituteurs enseignent les idées républicaines de la France aux enfants et ils augmentent leur patriotisme pour leur pays. Les enfants apprennent a aimer la France. Les républicains se méfient de l'armée c'est pour cela qu'on crée une armée de citoyens. Le service militaire devient le service national qui est obligatoire et égal pour tous en durée. Le service national et l'école sont deux facteurs de cohésion sociale. Depuis 1884 existe une loi sur la liberté d'expression et liberté de la presse. Les français disposent aussi depuis 1884 de la liberté syndicale. (...)
[...] Thiers devient chef du pouvoir exécutif de la république française. Il demande l'armistice à la Prusse, celui-ci est signé le 28 janvier 1871. La paix est signée à francfort le 10 mai. La France perd l'Alsace et la Lorraine et doit payer une amende de plusieurs milliards de francs. C'est une grande humiliation pour la France. De plus c'est dans le palais de Versailles qu'est fondé le IIe reich. Depuis l'Haussmannisation les couches populaires situées à l'est de Paris vivent très durement Les parisiens sont exaspérés depuis septembre la capitale est assiégée ils manquent cruellement de nourriture. [...]
[...] Napoléon III essaie donc de se retrouver des alliés il prend donc des mesures. Le corps législatif peut désormais avoir l'initiative des lois, d'interpeler les ministres. Les ministres eux deviennent responsables devant les assemblées. Le second empire semble sauvé puisque l'empereur propose un nouveau plébiscite qui est un succès avec 7,3 millions de ‘'oui'' et seulement 1,5 million de ‘'non''. Cependant il continue la guerre. La guerre franco prussienne effondre l'empire. Le 2septembre 1870 l'empereur encerclé à Sedan est fait prisonnier. [...]
[...] Pour les ouvriers l'image qu'à laissé cette république avec la dissolution des ateliers nationaux n'est pas l'image qu'il se faisait de la république. Cette république n'est plus la leur. Ces journées conduisent le régime à une évolution conservatrice et marque la rupture entre le monde ouvrier et les élites républicaines. En 1848 les ruraux sont en majorité ils sont les grands bénéficiaires du suffrage universelle. De plus ils sont pour la majorité contre la révolte parisienne mais surtout ils sont conservateurs. Un candidat apparait Napoléon III le neveu de l'empereur. [...]
[...] Le principal syndicat français reste la CGT (Conféderation Générale du Travail) depuis 1895. Ce syndicat ne veut appartenir à aucun parti politique. Clémenceau devenu le nouveau président du Conseil radical après les élections de 1906 réprime fortement les troubles sociaux. Comme dans le Nord lors de la grève des mineurs que la CGT soutient depuis 1907 puisque des troupes sont envoyées pour qu'ils cessent la grève. En 1909 des postiers sont révoqués pour s'être syndiqués sans autorisation. Il y a une rupture en les socialistes et les radicaux à cause de cette politique. [...]
[...] Les français disposent aussi depuis 1884 de la liberté syndicale. Cette république doit faire face à différentes crises. Le régime d'assemblée provoque des instabilités ministérielles car le gouvernement dépend des chambres et qu'elles sont souvent renversées. A la fin du XIXe l'image de la politique se détériore à cause de la révélation de divers scandales politiques dans la presse. L'antiparlementarisme se propage. La plus célèbre reste l'affaire Dreyfus. C'est l'histoire d'un officier Juif accusé à tort d'espionnage. Zola en 1898 dans sa célèbre lettre au président de la république souvent appelée J'accuse'' paru dans la presse dénonce l'attitude de l'état major qui a falsifié le dossier. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture