Composition sur les mouvements philosophiques, la religion et la culture pendant la période de révolution industrielle. La science apparaît comme une « religion » nouvelle, capable d'expliquer les grandes questions philosophiques de l'époque. Elle aura de cette façon beaucoup d'influence, mais quelles sont exactement les conséquences des progrès scientifiques sur la pensée humaine et les religions ? Nous verrons que la science révolutionne la pensée dans un premier temps, même si on connaît par la suite une période de doute face aux certitudes de la science. Nous verrons dans une deuxième partie la place de l'Eglise face au monde moderne, en analysant son évolution et son attitude vis-à-vis des régimes totalitaires.
[...] La période du doute, de 1890 à 1939. De nouveaux travaux remettent en cause les certitudes de la Science. Ils amènent à la réflexion sur l'irrationnel et le rêve: ce sont notamment les travaux de Max Planck sur la physique en 1900, ceux d'Einstein sur la relativité en 1905 ou encore ceux de Luis de Broglie sur la mécanique en 1924. Ils bouleversent les anciennes conceptions du temps, de l'espace et du mouvement. En effet, on se rend compte que la Science n'est pas source de vérités absolues: elle n'est pas infaillible. [...]
[...] Les Eglises face au monde moderne. L'évolution des pratiques religieuses. Face aux changements et à la naissance d'un monde moderne, les Eglises se sentent mises en cause. En effet, on assiste à un recul des pratiques religieuses: les croyances traditionnelles sont mises en doute par les progrés de la Science, notamment la théorie sur l'évolution de l'espèce de Darwin qui bouleverse le mythe d'Adam et Eve, les premiers hommes. Il y a également un recul dans l'engagement religieux: de moins en moins d'hommes s'engagent dans la vie religieuses, les paroisses manquent de prêtres. [...]
[...] Pourtant, malgré ses réticences, l'Eglise est parvenue à se moderniser. Pour renouer des liens avec la civilisation du progrés, le Pape Léon XIII par exemple, crée la "doctrine sociale de l'Eglise" qui a pour but de concilier christiannisme, Démocratie, et justice sociale. Il prônera la conquête du monde ouvrier. L'Eglise conservera par contre toujours une position très critique par rapport au théorème de Darwin qu'elle qualifie de "fiction répugnante". L'adaptation de l'Eglise à la modernité s'est donc faite en douceur: elle a su opérer un lien avec le progrés tout en restant sur une base traditionnelle. [...]
[...] Conclusion: Les progrés scientifiques ont donc déclenché une révolution dans la pensée humaine à partir de la fin du XIXe siècle. Elle a remis en question de nombreuses idées sur la vision du monde, de la nature et de la religion. Ainsi, du fait de la modernisation, et des progrés scientifiques qui remettent en cause les textes fondateurs, la pratique religieuse a reculé. Dans un premier temps, l'Eglise s'opposera totalement aux nouvelles idées et au progrés, puis petit à petit elle s'adaptera à la société moderne pour ne pas perdre un trop grand nombre de fidèles. [...]
[...] Composition: Les croyances nouvelles de 1850 à 1839 Sujet: Quelles sont les conséquences des progrés scientifiques sur la pensée humaine et les religions ? Introduction: Annoncée au XVIIIe siècle en Angleterre et poursuivie au XIXe dans le reste de l'Europe puis aux Etats-Unis, la révolution industrielle se caractérise par une accélération de la croissance économique et un progrés du niveau de vie. Elle est stimulée par l'apparition de nouvelles techniques de production (machine à vapeur, puis pétrole . et une augmentation de la demande (augmentation de la population et du niveau de vie). [...]
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