Dès 1944, les troupes américaines et soviétiques viennent libérer l'Europe jusqu'à Berlin pour éradiquer le Nazisme. Cela dit, pendant la conférence de Potsdam, on remarque que les libéraux américains et les communistes d'URSS ne peuvent pas se conjuguer tout comme démocratie et régime dictatorial. Cette séparation se confirme par le discours de 1946 à Fulton de Winston Churchill évoquant "un rideau de fer qui est descendu sur le continent". La Guerre froide commence alors en 1947 avec les doctrines Truman et Jdanov et se terminera qu'en 1991 avec l'effondrement du bloc communiste. On se demandera alors en quoi les États-Unis et l'URSS étaient-ils au coeur des relations internationales pendant la Guerre froide (...)
[...] Cela dit, la réconciliation ne peut se faire que par un désarmement de chaque côté. Cela s'effectue en partie avec le traité de Washington en 1987 avec la destruction des euromissiles. Alors que les élections libres étaient l'un des facteurs de la scission entre Ouest et Est, des élections libres sont effectuées en 1989 en Pologne avec le soutient de Moscou. La brèche s'ouvre peu à peu et des Allemands de RDA passent le rideau de fer pour rejoindre l'Autriche. [...]
[...] Le choc pétrolier de 1973 ainsi que l'affaire du Watergate de 1974 n'arrangent pas la situation des États-Unis. Après cette longue période de détente, les tensions ne feront que s'intensifier avant une remise en cause du modèle soviétique. [III- Transformation des rapports entre les deux blocs et mort du bloc de l'Est] Après treize ans de détente entre les deux blocs, la guerre entre 1975 et 1985 ravive les tensions. De plus, l'idéologie communiste progresse dans le Tiers-Monde soit en Asie du sud-est et en Afrique. [...]
[...] Les pays d'Europe de l'Est retrouve ainsi leur souveraineté. La Russie de Eltsine continue les revendications nationalistes et se proclame indépendante en 1990. Gorbatchev, alors chef du Kremlin, est accusé de brader le communisme et à la tentative de 1991 de renverser ce dernier échoue. Décembre 1991 marque la fin de l'URSS avec la démission de Gorbatchev et par ailleurs la fin de la guerre froide. [Conclusion] De 1947 à 1991, les rapports américano-soviétiques n'ont jamais étés source de confrontations directes mais localisés dans le Tiers-Monde et en Europe. [...]
[...] L'autorité des deux camps est alors fragilisée. De Gaulle, souvent connu pour être anti-américain décide, en 1960, de quitter l'OTAN, voulant affirmer la souveraineté militaire de la France. Sa critique sur la guerre du Viêt Nam ainsi que son voyage à Moscou ne font qu'amplifier les tensions entre Paris et Washington. De l'autre côté, on observe un éclatement de l'alliance sino-soviétique, les deux pays se disputant le leadership du communisme auprès du Tiers-Monde. En 1968, Moscou écrase le printemps de Prague. [...]
[...] Puis, nous analyserons la détente la détente entre les deux superpuissances et enfin nous étudierons la transformation des rapports et la fin du bloc soviétique dès 1975. [I-Les origines d'un monde polarisé] Alors qu'en 1945, à la conférence de Yalta, Churchill mais surtout Staline et Roosevelt promettent des élections libres pour les pays délivrés du Nazisme, à Potsdam, Truman accuse Staline de vouloir imposer le communisme à ces pays. De plus, Staline accuse les américains d'avoir arrêté les aides financières. La Grande Alliance est alors menacée. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture