Le communisme en URSS : expansion et échec

Résumé du document

Au lendemain de la Seconde guerre mondiale et après les ravages que l'Allemagne de droite a causés, l'URSS (Union des Républiques Socialistes Soviétiques) est porteuse d'une nouvelle idéologie, le communisme, qui est tirée du socialisme. Ce pays devient donc l'expression d'une espérance révolutionnaire et il s'est hissé au rang de superpuissance. L'URSS est alors une alternative au capitalisme libéral (...)

Extraits

[...] L'échec des réformes Malgré des succès comme la conquête spatiale, la croissance s'essouffle. Ce qui engendre une multiplication des problèmes économiques, seul le complexe militaro-industriel semble épargné, notamment à cause de la course à l'armement que connait à cette époque l'URSS par avec les Etats-Unis. La pénurie fait que les paysans ne s'intéressent plus aux terres collectives, ils préfèrent cultiver leur propre parcelle de terre afin de s'assurer une nourriture C. Résignations et dissidences : le rejet du modèle soviétique Il y a peu a peu une résistance passive qui se met en place. [...]

[...] Le parti et la police politique encadrent la société. Il y a donc un embrigadement idéologique qui repose sur des thèmes fondamentaux comme le travail, le respect ou les valeurs familiales L'URSS possède donc un parti unique qui est au cœur de toutes les institutions. Mais pour que ce parti reste l'unique détenteur du pouvoir, le nationalisme ou la religion par exemple, sont réprimandés B. Les raisons et les étapes de son expansion Il faut rappeler qu'après la deuxième guerre mondiale, l'URSS qui a subi des pertes légères comparée à d'autres pays européens, et dont l'économie n'est donc que très peu atteinte, devient une superpuissance. [...]

[...] L'URSS est alors une alternative au capitalisme libéral Beaucoup de gens ne voient alors que le prestige de ce pays et en oublient le marxisme et le léninisme D'autres pays vont progressivement se rallier à l'URSS, dont la chute débutera déjà au début des années 1980 La problématique est donc la suivante : - Comment expliquer son pouvoir d'expansion après la seconde guerre mondiale ? - Comment un système qui est apparu si inébranlable a-t-il pu se défaire aussi rapidement ? I. Le stalinisme donne au modèle soviétique, son empreinte totalitaire A. [...]

[...] Gorbatchev se retrouve donc coincé entre l'impatience des réformateurs qui espèrent un monde plus moderne et l'opposition des bureaucrates qui tiennent à leurs privilèges. L'URSS est donc vouée à une stagnation et un appauvrissement qui vont entrainer sa chute Le modèle à caractère totalitaire et marqué par le stalinisme est caractérisé par des idéologies particulières. Cependant, les successeurs de Staline ont voulu rompre avec les aspects les plus extrêmes, mais ils croient tout de même à la supériorité de leur système, et donc il s'acère pour eux, irréformable puisque les réformes doivent passer par l'adhésion à une nouvelle classe dirigeante qui risque de perdre ses privilèges et qui se place donc contre toute nouvelle réforme. [...]

[...] La toute puissance du parti et la nomenklatura La nomenklatura c'est la liste des postes qui ne peuvent être attribués qu'avec l'accord du parti communiste, et par extension ce sont les titulaires de ces postes, c'est-à-dire des privilégiés qui ont fait carrière dans le parti. Ils sont aussi appelés les apparatchiks, les hommes de l'appareil communiste. La population se rend bien compte de la réalité de ces classes privilégiées dans un système où tout est censé être centralisé et redistribué par l'Etat. [...]