Le communisme et le nationalisme

Thèmes abordés

Communisme nationalisme comparaison

Résumé du document

« Les ouvriers n'ont pas de patrie », c'est ainsi que Marx affirmait l'un des principaux points de sa théorie : l'internationalisme. Pour lui, l'appartenance à une classe prime sur tout autre sentiment. Néanmoins, il faut contrebalancer cette idée par le fait qu' l'auteur du Manifeste du parti communiste laisse une place au mouvment nationaliste, c'est-à-dire aux mouvements visant à défendre une nation au sens d'une communauté d'individus qui partagent des valeurs, une « volonté du vivre ensemble » pour Renan. Il le justifie en affirmant que l'étape nationale est une étape vers l'édification du socialisme au niveau mondial. Il faut donc que dans un premier temps que le prolétariat s'érige en classe nationale.
Néanmoins, le nationalisme n'a pas de vertu universaliste, contrairement au communisme. Comment dès lors peut-on concilier une nationalité spécifique avec le fait que le prolétaire n'a pas de patrie, que le prolétaire est international ?

Extraits

[...] Néanmoins, il faut contrebalancer cette idée par le fait qu' l'auteur du Manifeste du parti communiste laisse une place au mouvment nationaliste, c'est-à-dire aux mouvements visant à défendre une nation au sens d'une communauté d'individus qui partagent des valeurs, une « volonté du vivre ensemble » pour Renan. Il le justifie en affirmant que l'étape nationale est une étape vers l'édification du socialisme au niveau mondial. Il faut donc que dans un premier temps que le prolétariat s'érige en classe nationale. Néanmoins, le nationalisme n'a pas de vertu universaliste, contrairement au communisme. [...]

[...] Se trouvent entassés dans ce qu'il faut bien appeler des ghettos, des travailleurs et des familles aux traditions, aux langues, aux façons de vivre différentes. Cela crée des tensions, et parfois des heurts entre immigrés des divers pays. Cela rend difficiles leurs relations avec les Français . Quand la concentration devient très importante . la crise du logement s'aggrave ; les HLM font cruellement défaut et de nombreuses familles françaises ne peuvent y accéder. Les charges d'aide sociale nécessaires pour les familles immigrées plongées dans la misère deviennent insupportables pour les budgets des communes. [...]

[...] » Même si depuis les années 1990 le PCF ne cautionne plus officiellement le nationalisme, le refus du traité européen de 2005 peut être interprété comme un retrait sur la nation face à la mondialisation néo libérale. Conclu : Comme nous l'avons vus, Même si le communisme revendique une grande part d'universalité, d'internationalisme, il ne peut se défaire de la réalité des cadres nationaux, qui, le plus souvent lorsque les PC prennent le pouvoir, dominent. [...]

[...] - Cambodge de Pol-Pot Le régime des Khmers rouges se base sur une lecture très originale de la pensée marxiste. Il prône, à l'inverse du modernisme soviétique et chinois, un retour aux traditions, et au monde rural. Il porte en lui le racisme non seulement envers les minorités non Khmers, mais aussi envers tout ce qui provient de l'extérieur. Les vietnamiens sont massacrés, ainsi que les chinois, mais aussi tout individu suspecté de parler une langue étrangère. Car comme l'affirme Pol pot : « au Kampuchéa démocratique il n'y a qu'une seule nation, qu'une seule langue, dorénavant, les diverses nationalités n'existent plus ». [...]

[...] Le fascisme, qui est pour les communistes de l'époque le plus haut degré du capitalisme, répond à cet expansionnisme, et s'oppose à la théorie socialiste de la liberté, de l'égalité entre les nations. C'est en vertu de quoi les communistes furent en pointe dans le combat contre le nazisme, et pour l'indépendance nationale (nous y reviendrons). Par ailleurs, le colonialisme est une autre forme d'impérialisme, puisqu'il est basé sur la domination d'une nation sur l'autre. Les mouvements nationaux sont largement soutenus par l'URSS dans la mesure ou ils ébranlent les grandes puissances impérialistes. [...]