Communisme, communistes, XXe siècle, léninisme, stalinisme, maoisme, URSS, Staline, Khrouchtchev, Mao
Le communisme remonte avant le XXe siècle mais il prend sa véritable ampleur dans ce siècle idéologique en prenant des formes concrètes aussi multiples que ses modèles. Il demeure d'abord l'oeuvre de communistes qui surgissent dans leur temps et dans leur pays et dont l'action fera naitre à chaque fois une nouvelle forme, une nouvelle idée de la réalité communiste. Il s'agit donc de prendre la notion de communisme dans une approche globale, comprenant ses variantes idéologiques, ses modèles politiques et ses valeurs multiples. Dès même, comment peut-on encore parler de « communisme » au singulier?
[...] C'est bien un système historique que le communisme a construit: chronologiquement, parce qu'il a posé lui-même ses bornes biographiques, et idéologiquement, parce qu'il a eu l'ambition de faire accéder les hommes à une vie utopique hors de la fiction du sens historique. Mais les hommes ont un passé, se projettent dans un futur et agissent au présent: ce sont ces hommes qui ont fait l'histoire du communisme et ce sont les communistes qui ont fait surgir à leurs propres yeux les frontières du communisme. Bibliographie Alexandre Adler, Le communisme, coll. Que sais-je Presses Universitaires de France Francois Furet, Le Passé d'une illusion. Essai sur l'idée communiste au XXe siècle, Éd. [...]
[...] Son épopée continue au Congo et en Bolivie, malgré son incompétence économique et se termine tragiquement lorsqu'il est assassiné par la CIA en 1965. De même, Patrice Lumumba connait un destin tout aussi mythique. Ce jeune révolutionnaire congolais, très prometteur, est assassiné par ses propres associés au début de l'indépendance du Congo et devient de fait un mythe que Soviétiques et Chinois s'arrachent ensuite. Ces derniers sont aussi particulièrement influents auprès des insurrections dans les colonies portugaises après 1961 et aident le mouvement dissident de l'ANC en Afrique du Sud. [...]
[...] Robert Laffont et Ed. Calmann-Lévy, Paris Roger Martelli, Le communisme, Milan, coll. Les essentiels Milan Toulouse Mouchard Daniel. Claude Lefort, La complication. Retour sur le communisme. In: Revue française de science politique, 49e année, 1999. [...]
[...] Dès 1929, le Parti communiste allemand suit la trajectoire de la plupart des partis du monde, c'est-à-dire une radicalisation de l'affrontement avec la social-démocratie souvent qualifiée de social- fascisme Certes, les communistes allemand gagnent en suffrages, mais avec la crise de 1929, la perte d'influence des syndicats et le déclin de Weimar, c'est davantage le résultat d'une population désorientée, contestataire, plutôt que d'une adhésion à l'idéologie. En 1932, le KPD est englouti par la SPD puis, un an plus tard, l'arrivée d'Hitler au pouvoir signifie la victoire de l'anticommunisme, bientôt transformé en antibolchévisme. Pour Staline, c'est l'effondrement du centre que constituait l'Allemagne d'une Europe au potentiel socialiste. [...]
[...] A droite, Nicolas Boukharine adopte une nouvelle position, celle de la conversion démocratique, affirmant d'une part le rôle d'allié que pourrait alors jouer, une fois stable, la République de Weimar et approuvant d'autre part les théories de Kondratieff pour une économie de marché durable. Boukharine entraine ainsi avec lui le courant intellectuel dit des occidentalistes : qui mettent en garde contre un pouvoir soviétique encore assez faible face au rapport de plus en plus instable avec la paysannerie russe. Staline est à la croisée de chemins: il s'inquiète de la puissance du mouvement paysan, la révolution chinoise est un échec et Trotsky ne cesse d'attaquer pour se tourner vers l'extérieur. [...]
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