La guerre civile qui a déchiré les Français en 1871 suscite depuis des évocations passionnées. Les historiens s'interrogent sur la signification profonde de cette « révolution manquée » et se demande s'il faut y voir une aurore ou un crépuscule. Tout d'abord, nous nous intéresserons aux éléments qui ont provoqué la Commune. Puis, nous dresserons le portrait de ce gouvernement éphémère : son organisation, ses mesures… Enfin, nous chercherons à comprendre les causes de son échec et de sa portée internationale
[...] A ces exécutions, la Commune répond par le décret des otages. Malgré la nomination de Dombrowski comme général, les Versaillais rentrent dans Paris dès le 21 mai : c'est le début de la semaine sanglante. La guerre civile fait rage pendant une semaine : les Versaillais massacrent et exécutent toute personne ressemblant de loin à un ouvrier. Dès le 22 mai, les Communards mettent le feu à divers bâtiments (Palais de justice, les Tuilleries La dernière barricade tombe le 28 mai. [...]
[...] Le comité central remet son pouvoir à la Commune et la liste des élus est proclamée. La commune se divise en dix commissions : exécutive (qui disparaîtra le 20 avril), militaire, des finances, de la justice, de la sûreté générale, des subsistances, du travail, des relations extérieures, des services publiques et de l'enseignement. Des commissions d'arrondissements organisent l'assistance communale, ouvrent des ateliers pour les sans travail et gèrent les écoles. Transition : Malgré cette organisation rapide, la Commune n'en reste pas moins l'œuvre d'hommes et de courants très variés. [...]
[...] Cela augmente cette opposition Bourgeois/ouvriers. Pendant la guerre contre la Prusse, Paris voit la création de comités de vigilance dans chaque arrondissement et d'un comité central républicain des 20 arrondissements composés de délégués ouvriers. On y retrouve une tradition républicaine influente (clubs jacobins, journeaux Transition : Cette masse de Parisiens qui ne se retrouvent plus dans une société bourgeoise n'avait ainsi besoin que d'une étincelle pour se révolter : cela sera provoqué par les mesures de Thiers. Des mesures impopulaires Le gouvernement dirigé par Thiers laisse entrer les Prussiens dans Paris pour marquer leur victoire le 18 mars 1871 : la colère parisienne est importante et le peuple s'estime trahi. [...]
[...] Malgré l'échec : une portée internationale. Introduction La guerre civile qui a déchiré les Français en 1871 suscite depuis des évocations passionnées. Les historiens s'interrogent sur la signification profonde de cette révolution manquée et se demande s'il faut y voir une aurore ou un crépuscule. Pour les uns, elle a été une grande innovation, la première des révolutions socialistes à venir. Pour d'autres, elle a été la dernière d'une série de révolutions qui éclatent régulièrement à Paris depuis près d'un siècle. [...]
[...] La capitulation est cependant rapide et l'armistice est signée le 28 janvier 1871. Elle laisse dans le cœur des Parisiens des cicatrices : Cicatrices économiques et sociales : la guerre et le siège ont provoqué chômage et rationnement alimentaire. Cicatrices morales : la déception de la capitulation est grande et Paris, en accusant le gouvernement de Thiers de cette nouvelle troisième république de lâcheté et de manque de persévérance, appelle à la guerre à outrance et conserve ses armes. Transition : Mais les raisons du mécontentement parisien ne tient pas qu'à ces raisons conjoncturelles de la guerre mais aussi à des raisons plus structurelles : La classe ouvrière aspire de plus en plus à sa liberté en opposition à la bourgeoisie. [...]
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