Commentaire de texte : extrait de la conférence de presse du général De Gaulle, du 14 janvier 1963. Le 14 janvier 1963, devant quelques huit cents journalistes, invités à se rendre pour l'occasion, à l'Élysée, le président de la République, annonce publiquement deux décisions. La première est le refus de la proposition des "Polaris", et la seconde est l'interruption des négociations visant l'entrée de la Grande-Bretagne dans le Marché commun, et par conséquent, son exclusion de la "construction européenne".
[...] Charles De Gaulle La question de l'entrée de la Grande-Bretagne dans le marché commun Origine : L'Express janvier 1963. Sommaire Introduction p L'Europe et le Royaume-Uni : un parcours semé d'embûches p Après avoir créé une zone de libre-échange avec six autres États l. 3-4 . La Grande-Bretagne a posé sa candidature au Marché commun. l. 1-2 II- Comment faire pour que l'Angleterre telle qu'elle vit, telle qu'elle produit, telle qu'elle échange, soit incorporée au Marché commun tel qu'il a été conçu et tel qu'il fonctionne ? l. [...]
[...] 24-25) La seconde explication, réside dans le fait qu'ils veulent développer leurs exportations vers les pays de la Communauté, il se trouve en effet que leur commerce est déficitaire, par conséquent, pour cela ils sont prêts à supprimer certaines barrières douanières. Cependant après la conférence de Venise où le rapport Spaak[2] est adopté, ce qui, par ailleurs, fournit une meilleure crédibilité au projet de Marché commun, Londres fait pression en faveur de la création d'une zone de libre- échange, . après avoir fait quelques pressions sur les Six pour empêcher que ne commence réellement l'application du Marché commun . l. l'objectif est de faire en sorte de ne pas subir un isolement à la fois politique et économique. [...]
[...] 20-22 p Les bases du Marché commun : conception et fonctionnement l'Angleterre donc a demandé à son tour à y entrer mais suivant ses propres conditions. l. 8-9 III- Le veto du général De Gaulle p Le refus d'un seul membre il apparaîtrait une communauté atlantique colossale sous dépendance et direction américaines l. 45-46 Conclusion p Bibliographie p Le 14 janvier 1963, devant quelques huit cents journalistes, invités à se rendre pour l'occasion, à l'Élysée, le président de la République, annonce publiquement deux décisions, la première est le refus de la proposition des Polaris et la seconde est l'interruption des négociations visant l'entrée de la Grande-Bretagne dans le Marché commun, et par conséquent, son exclusion de la construction européenne Les années 1960, sont longuement imprégnées, en France, de la crise de la décolonisation des pays du Maghreb, et plus particulièrement, de la guerre d'Algérie, de 1954 à 1962, qui se soldera par les accords d'Evian et son indépendance. [...]
[...] Quand je serai obligé de choisir entre l'Europe et le grand large, sachez-le, je choisirai toujours le grand large. Enfin, les États-unis vis-à-vis de l‘Angleterre, sont favorables à son adhésion vers l'Europe, puisque une fois au sein de celle-ci, elle constituerait un indéniable contrepoids en y adoptant une attitude pro- américaine, qui viendrait, dès lors court-circuité cette Communauté aux volontés de plus en plus protectionniste et sous une importante influence gaullienne. Par conséquent, face à une Europe, encore naissante, le général De Gaulle, préféra favoriser une confédération des nations, plutôt, qu'une Europe dissoute dans un ensemble supranational, menant une politique extérieure, qui allait systématiquement à l'encontre des principes de base de la Communauté. [...]
[...] Pour répondre à cette problématique nous verrons donc, dans un premier temps, la relation, parfois éphémère, entre l'Europe et le Royaume- Uni, puis dans un second temps, nous nous intéresserons aux problèmes posés, par la possible adhésion de la Grande-Bretagne dans le Marché commun, enfin, dans un dernier temps, nous analyserons plus en profondeur le veto du général De Gaulle. L'Europe et le Royaume-Uni : un parcours semé d'embûches Après avoir créé une zone de libre-échange avec six autres États l. 3-4 Une fois la Commission de la CEE crée, se pose dés lors le problème de la proposition britannique, qui désire fonder une grande zone de libre-échange regroupant les Six. Cette proposition est initiée par Londres et élaborée par un comité de hauts fonctionnaires dès l'automne 1955, de plus elle constitue une sorte d'alternative au Marché Commun. [...]
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