syndicalisme, rapports de force, travailleur, gouvernement, industrialisation massive, Karl Marx, syndicat, XIXe siècle, Grande-Bretagne, États-Unis, France
« Toute classe qui aspire à la domination doit conquérir d'abord le pouvoir politique pour représenter à son tour son intérêt propre comme étant l'intérêt général. » Karl Marx, L'Idéologie allemande, 1845. Ces mots furent prononcés dans un contexte d'industrialisation massive européenne au XIXe siècle. Karl Marx écrit d'ailleurs plusieurs ouvrages tels que « Le Capital », « Le Manifeste du parti communiste » ou encore « L'Idéologie allemande » avec Friedrich Engels.
Dans ces ouvrages, ils encouragent les travailleurs à se créer une véritable conscience de classes en se regroupant pour défendre leurs intérêts. C'est dans cet objectif que les syndicats virent le jour et prirent une place fondamentale dans la société du XIXe siècle ; même si durant la seconde moitié du XVIIIe siècle, des mouvements populaires se font déjà sentir en Europe.
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Le Syndicalisme a un sens universel qui malgré les différentes cultures et les différents moyens utilisés reste le même. Il prône la liberté & le respect des droits qui sont eux-mêmes les thèmes majeurs du XIXe siècle.
Après une grande vague de violence pour leur reconnaissance, ce mouvement a fait prendre conscience aux différents gouvernements qu'ils devaient revoir leur façon de diriger, rédiger les lois et surtout qu'ils devaient ouvrir les yeux sur la condition ouvrière.
[...] Que ce soit le 1[er] Empire, la Restauration, la Monarchie de Juillet ou même la IIe République. Avec Napoléon III, durant le IIe empire, on note une avancée en 1862. Ce dernier envoie une délégation ouvrière à l'exposition universelle de Londres. Là-bas, les ouvriers français vont rencontrer les ouvriers britanniques (mieux payé, mieux organisé grâce aux trade-Unions) Les ouvriers français à leur retour, vont raconter ce qu'ils ont vu en Angleterre et même écrire sur ça. Aussi bien qu'en 1864, il revendique et obtienne le droit de grève. [...]
[...] Comment le syndicalisme a-t-il bouleversé les rapports de force entre travailleurs et gouvernements dans le monde ? Intro : « Toute classe qui aspire à la domination doit conquérir d'abord le pouvoir politique pour représenter à son tour son intérêt propre comme étant l'intérêt général." Karl Marx, L'Idéologie Allemande Ces mots furent prononcés dans un contexte d'industrialisation massive européenne au XIXème siècle. Karl Marx écrit d'ailleurs plusieurs ouvrages tels que Le capital, le manifeste du parti communiste ou encore l'Idéologie allemande avec Friedrich Engels. [...]
[...] La fin du règne de Napoléon III est marquée par une agitation ouvrière dans les mines et la métallurgie avec la grève de Creusot en 1870 Un rapide essor sous la IIIe République (1871 1914) L'échec de la Commune de Paris (en 1870) et les fortes répression qui ont suivi ne sont qu'une brève éclipse pour syndicalisme. En 1879 est créée la Fédération nationale des Chapeliers. Puis en 1881, celle du livre. Et encore en 1883, celle des mineurs. En 1884, on peut utiliser le mot syndicats et ce sont près de 500 syndicats qui arrivent à influencer l'Assemblée Nationale. [...]
[...] Nous venons de voir que depuis ces débuts dans la seconde moitié du XVIIIème siècle jusqu'à la veille de la première guerre mondiale, le syndicalisme en Grande Bretagne à connut de grandes évolutions En effet le rapport de force entre gouvernement et travailleurs à changer résultant de la prise de conscience des travailleurs ainsi que de la lutte menée contre le pouvoir politique et le patronat grâce au syndicalisme. II / LES ÉTATS-UNIS, UNE PUISSANCE INDUSTRIELLE MONTANTE FACE AU SYNDICALISME Durant le 19eme siècle la conquête de l'ouest et la ruée vers l'or de Californie en 1848, provoque aux EU une émigration de masse de la part des pays européens. Ces immigrées apportent avec eux une certaine culture notamment du syndicalisme qui se développe en Europe durant le 19eme siècle. [...]
[...] Souvent ils sont amis, voir de la même famille et ils entretiennent des liens très étroit avec le pouvoir politique. Donc si on devait expliquer la loi avec ce qu'elle fait réellement, ça serait plutôt « les ouvriers ne se rassemble plus et les maîtres continuent de gouverner ». Isaac Le Chapelier parle du mouvement pré syndical, parce qu'on ne peut pas encore parler de syndicat à ce moment-là, comme d'une gangrène en disant que c'est quelque chose « qui se propagent dans le Royaume ». [...]
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