Seconde Guerre mondiale, paroxysme, violence, guerre, politiques d'anéantissement, caractère planétaire, Maurice Vaïsse, Hitler, Japon, mondialisation, Alliés, Soviétiques, Barbarossa, bombardements, Hiroshima, Nagasaki, massacre de Nankin, Aryens, Mein Kampf
En 1993, Maurice Vaïsse constate que « le monde qui naît à la suite de la Seconde Guerre mondiale est profondément différent de celui d'avant-guerre ». La Seconde Guerre mondiale est donc une rupture majeure tantôt au sein du XXe siècle, tantôt au sein de l'histoire de l'humanité. La Seconde Guerre mondiale débute le 1er septembre 1939 avec l'agression de la Pologne par l'Allemagne, bien qu'il y ait eu des agressions japonaises contre la Chine dès 1937, et elle se termine en 1945. Elle connaît deux phases : la première, couvrant les années 1939-1941, est marquée par la victoire des armées de l'Axe ; la seconde, couvrant les années 1942-1945, par la victoire des armées alliées. C'est un conflit d'abord essentiellement européen qui se mondialise avec l'opération Barbarossa, le 22 juin 1941, et avec l'entrée en guerre des États-Unis. Il se distingue de la Première Guerre mondiale par la multitude de politiques d'anéantissement et par le fait que les civils aient été massivement ciblés pour faire céder l'ennemi. Les États ont justifié ces violences par des conditions biologiques et raciales.
[...] Aux États-Unis, le « Victory Program » a mobilisé l'économie américaine, notamment la main-d'œuvre et les industries pour armer le pays et ses alliés. Il y a également une mobilisation technologique avec le projet Manhattan qui réunit des savants, des physiciens comme Oppenheimer ou Fermi pour mettre au point l'arme atomique. On assiste également à une « technologisation » de la guerre avec les missiles V1 et V2 notamment.Le cœur de ces violences de masse a été l'Est. Pour de nombreux historiens, la guerre à l'Est a été synonyme de radicalisation des violences. [...]
[...] L'avantage est très tôt donné aux Soviétiques. Le 29 août 1944, l'opération est terminée et l'URSS efface les stigmates de Barbarossa.Les bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki sont un bon exemple montrant la volonté d'anéantissement de l'ennemi durant la Seconde Guerre mondiale. Les Américains ont commencé à reconquérir des îles du Pacifique avec des batailles coûteuses. L'armée japonaise se bat avec acharnement. Les Américains font le choix de passer d'une île à l'autre au prix de pertes terribles comme dans l'île de Guam. [...]
[...] Cette disproportion est encore plus grande en Asie puisque 87% des 27 millions de morts dans cette zone géographique sont des civils. Cette stratégie militaire a d'abord été mise en œuvre par l'Allemagne nazie. En effet, dès l'invasion de la Pologne civils polonais sont assassinés, car l'Allemagne veut empêcher le pays de résister. Les États ont également adopté une stratégie de bombardements des pays qui ne voulaient pas céder. L'Allemagne met en place le Blitz qui touche surtout les villes britanniques qui sont noyées sous les bombes dans l'optique de faire peur à la population. [...]
[...] Höss met en place un gaz comme méthode d'assassinat. Il existe une sélection à Auschwitz, mais 80% des juifs y sont assassinés et le reste devient des détenus concentrationnaires. Si Auschwitz a un tel poids mémoriel, c'est grâce aux « grand » nombres de survivants et à leur possibilité de témoigner.Treblinka est un centre de mise à mort qui a été démantelé en 1943 lorsque tous les juifs polonais ont été assassinés. C'est un lieu de 14 hectares qui a tué personnes. Seules 57 personnes ont survécu. [...]
[...] Les Tsiganes sont divisés en deux groupes : ceux appartenant à la race « pure » et qui serait proche des Aryens et ceux appartenant à une « race mélangée » qui doivent être mis à l'écart et enfermés. Robert Ritter est le père de la racialisation tsigane. En 1940, des milliers de Tsiganes sont déportés à Lodz Tsiganes ont été assassinés.Au total, la Seconde Guerre mondiale a fait entre 50 et 60 millions de morts. Cette guerre a poussé à son paroxysme la violence de guerre et a utilisé une multitude de politiques d'anéantissement pour faire plier l'ennemi. [...]
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