Transition, La Démocratie représentative, Europe, transitions pacifiques, URSS Union des Républiques Socialistes Soviétiques, Brejnev, Lech Walesa, politiques, Roumanie, Pologne, Hongrie, Bulgarie, manifestation
Ce front communiste formé bien évidemment par l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) ainsi que la Bulgarie, la Roumanie, la Hongrie, la Pologne, la Tchécoslovaquie, l'Albanie (jusqu'en 1968) et l'Allemagne de l'Est a été une réalité durant près de 36 années. Néanmoins, avant d'en arriver à la rupture du pacte en juillet 1991, signant la fin effective du communisme au XXe siècle en Europe de l'Est, il faut comprendre le précédent qu'a traversé le bloc communiste quelques années plus tôt. Ce précédent n'est autre que la série de crises militaires, politiques et environnementales ayant eu cours à partir des années 1980. En effet, quelques jours avant la fin de l'année 1979, l'URSS de Léonid Brejnev s'empêtrait dans un conflit d'une décennie durant laquelle la nation pilier du pacte de Varsovie allait s'épuiser militairement et financièrement.
[...] Ici, on remarque que le changement de régime est accompagné par un seul et même parti ce qui pourrait nous faire penser que la Bulgarie se tourne plus vers un régime autoritaire. Toutefois, Mladenov est par la suite remplacé par le chef de l'opposition Jeilou Jenev forcé de choisir un nouveau Premier ministre (Loukanov est limogé sous la pression de la rue en décembre 1990). Loukanov est alors remplacé par Dimitri Popov, un homme sans étiquette politique qui dirige un gouvernement de coalition. [...]
[...] Du côté de la RDA, ce rapprochement ne se fera pas sous l'impulsion de Krenz, mais bien sous celle de Hans Modrow (un communiste) qui est en charge de composer un gouvernement de transition. Comme prévu, les élections libres se tiennent en février 1992 (les premières élections libres pour les Allemands de l'Est). Celles-ci donnent des voix à « l'Alliance pour l'Allemagne » qui est une coalition liant la CDU et les partis conservateurs chrétiens et environ des suffrages exprimés au S.E.D. [...]
[...] Ces élections débouchent sur une véritable crise du régime communiste polonais, contraint de négocier avec l'opposition les conditions de son maintien au pouvoir. Si les deux Chambres élisent à une voix de majorité) le général Président de la république en place depuis 1985, celui-ci est obligé de confier la direction du gouvernement à un membre de Solidarnosc, Taddeusz Mazowiecki. À la fin de l'été 1989 est ainsi formé en Pologne le premier gouvernement non communiste depuis la fin de la 2[ème] guerre mondiale, le P.O.U.P. [...]
[...] Une série de réformes est alors engagée : c'est un changement de la direction du parti, mais aussi la volonté de mettre en place des élections libres dans un futur proche que promet Krenz. Or, les événements compliquent l'affaire du nouveau dirigeant. En effet, les est-allemands ont désormais le droit de se rendre en RFA voisine pour voyager : en ce sens, le 10 novembre 1989 apparaît comme un tournant. Le symbole qu'est le mur de Berlin-Est alors détruit ce qui laisse place à la volonté de réunification et de démocratisation. [...]
[...] Les communistes ne détiennent plus de postes clef, ils ne participeront pas à la réunification. Dès juillet 1990, une union économique et monétaire entre en vigueur entre les deux Allemagne avant l'union politique d'octobre 1990 : cela acte la fin de la république démocratique allemande laissant place à une Allemagne réunifiée et réellement démocratique. De son côté la Roumanie depuis 1974 vivait sous le joug du dictateur Nicolas Ceausescu (date de sa première élection par la grande assemblée nationale de Roumanie). [...]
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