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En 1687, Charles Perrault, un homme de lettres français, écrit dans son ouvrage Le siècle de Louis le grand : "Ce n'est pas un palais, c'est une ville entière, superbe en sa grandeur, superbe en sa matière.". Le palais en question dans cette citation n'est autre que le château de Versailles.
À l'origine pavillon de chasse du roi Louis XVIII, il est agrandi par son descendant Louis XIV à partir de 1662, le monarque souhaite s'éloigner de Paris en raison d'un traumatisme causé par La Fronde et construire un palais assez grand pour y faire résider une partie de la noblesse qu'il pouvait alors garder sous sa surveillance. Louis XV continue les travaux jusqu'en 1771 et lui donne sa forme quasi actuelle. Ce château occupe donc une place centrale du pouvoir royal, une place confortée par la volonté des souverains de centraliser les hautes administrations du royaume en un seul point.
La citation de Perrault plus tôt illustre la grandeur de ce château qui s'inscrit dans une recherche de l'absolutisme, une notion désignant l'aspiration des monarques à devenir absolu, c'est-à-dire, selon la définition du juriste Henri Morel, de concentrer tous les pouvoirs en sa personne et de gouverner sans contrôle.
La relation entre le palais royal de Versailles et la notion d'absolutisme est en fait assez complexe, alors que Louis XIV initie une volonté de pouvoir absolu.
[...] Bien d'autres sont illustrés dans les nombreuses fontaines des jardins, les ensembles de statues cachés dans les bosquets ainsi que dans les tableaux et fresques aux murs des milliers de pièces du château. Dans le même sens, les appartements du roi sont organisés en 7 pièces en enfilade faisant chacune référence à la mythologie. Ces grands appartements constituent la vie publique du roi, une vie au sein du château, sacralisée et mise en scène à longueur de journée au service de l'absolutisme. [...]
[...] Cette volonté va notamment contribuer à la constitution a des courants de pensée remettant en cause certains pans de la monarchie absolutiste tel que la celle des lumières. Une centralisation des instances de décision Versailles, en plus d'être le lieu de résidence du roi et de sa cour et aussi un lieu de pouvoir permettant la concentration du pouvoir et des hautes administration en un lieu ce qui permet au roi d'avoir un œil dans chaque décisions prises. En effet, c'est à Versailles qu'ont lieu les différents conseils, des moments de travail durant lesquels le roi, entouré de ses conseillers, prend des décisions sous la forme de lois, de réformes ou encore d'ordonnances royales. [...]
[...] En 1682, Louis XIV installe sa cour permanente dans le palais qui connaît une dernière grande phase de construction plus tard entre 1699 et 1710, marquée par l'influence pieuse de Madame de Maintenon. Au final, le palais de Versailles s'étale sur mètres carrés, répartis en quelque pièces. Le parc s'étend sur plus de 8000 hectares dont quatre-vingts treize de jardins. Un palais gigantesque abritant de nombreux habitants, du roi à ses ministre en passant par leur suite de commis ainsi que les nombreux courtisans assistés de leurs propres domestiques, en quête des privilèges octroyés par le roi. On considère que personnes côtoient le châteaux quotidiennement et que 300 y sont logés. [...]
[...] Les troubles sont principalement causés par la noblesse de robe, les gouvernants du royaume qui critiquent la régence et notamment la participation du cardinal de Mazarin à cette dernière. En effet, la présence d'un italien si proche du pouvoir à une époque où la xénophobie est omniprésente suscite les critiques qui par ailleurs sont corroborées par le tour de vis fiscal visant à financer la guerre de 30 ans. La fronde est le nom que l'histoire a retenu pour définir cette période de trouble se déroulant entre 1649 et 1652. Le jeune roi a d'ailleurs dû, à deux reprises, fuir Paris afin de sauver sa vie. [...]
[...] Outre les soirées, le reste de la journée était consacrée à d'autres activités, la plus notable étant la promenade dans les jardins de Versailles. Les règnes de Louis XV et Louis XVI ont notamment contribué à régulariser les divertissements. La cour est donc davantage une sorte de société à part où règne l'étiquette, une norme de savoir vivre visant à organiser les relations entre les personnes et à distinguer les courtisans par leurs actes de service à la couronne. On s'y soucie davantage de son image aux yeux du roi. [...]
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