Napoléon III, Empereur français, IIIe République, République démocratique, pouvoir législatif, culture commune, symboles républicains, courants révolutionnaires, marxisme, anarchiste, Alfred Dreyfus, monarchistes, députés, séparation de l'Église et de l'État
En juillet 1870, l'Empire français déclare la guerre au Royaume de Prusse. À Sedan, l'Empereur des Français, Napoléon III est capturé. Deux mois plus tard, le 4 septembre 1870, la IIIe République est proclamée sans toutefois pouvoir s'appuyer sur de solides institutions. Comment, de 1870 à 1914, la IIIe République s'est enracinée et quelles oppositions a-t-elle dû combattre ? Pour répondre à cette problématique, nous étudierons dans une première partie l'enracinement du projet républicain. Enfin, dans une seconde partie, nous montrerons les oppositions qu'a connues la République.
[...] Comment, de 1870 à 1914, la IIIe République s'est enracinée et quelles oppositions a-t-elle dû combattre ? En juillet 1870, l'Empire français déclare la guerre au Royaume de Prusse. À Sedan, l'Empereur des Français, Napoléon III est capturé. Deux mois plus tard, le 4 septembre 1870, la IIIe République est proclamée sans toutefois pouvoir s'appuyer sur de solides institutions. Comment, de 1870 à 1914, la IIIe République s'est enracinée et quelles oppositions a-t-elle dû combattre ? Pour répondre à cette problématique, nous étudierons dans une première partie l'enracinement du projet républicain. [...]
[...] Ensuite, la république a connu une opposition de la part des mouvements nationalistes et antisémites. Effectivement, le nationalisme désigne l'idéologie qui exalte le sentiment de supériorité d'une nation par rapport à une autre. En 1894, la France est secouée par l'Affaire Dreyfus. Alfred Dreyfus est un militaire accusé à tort d'espionnage. Cette affaire va diviser la France en deux avec notamment les anti-dreyfusards dont les idées sont le nationalisme et l'antisémitisme. Édouard Drumont est un des principaux anti-dreyfusards. Les lois sur la liberté de la presse évoquées plus haut lui permettent de s'exprimer sans censure sur cette affaire dans son journal « La Libre Parole ». [...]
[...] Enfin, le projet républicain est mis en opposition par des courants réactionnaires et anticléricaux. En effet, à ses débuts, la république est dominée par une majorité de députés monarchistes aux idées conservatrices. Cette prédominance des monarchistes prendra fin en 1879 après une défaite aux législatives, mais empêchera toutefois la République de s'installer durablement de 1870 à 1879. De surcroît, la volonté de mettre en place un projet laïc par la république lui attirera la foudre des ecclésiastiques. Après l'adoption de la loi de séparation de l'Église et de l'État en 1905, de nombreux hommes d'Église s'opposent à la République. [...]
[...] De surcroît, cette école est laïque et n'est donc pas sous l'influence de l'Église. La république utilise cette école afin de préparer les jeunes Français à protéger la République. Cela passe par l'enseignement du Roman national : une image erronée d'un passé glorieux de la France, ou encore du revanchisme sur l'Allemagne (volonté de retrouver l'Alsace-Lorraine perdue en 1870). Les oppositions qu'a connues la République Pour finir, le projet républicain a connu de nombreuses oppositions de 1870 à 1914. Tout d'abord, des courants révolutionnaires se sont opposés à la république. [...]
[...] Ensuite, la IIIe République s'est ancrée en France grâce à la mise en place d'une culture commune. Effectivement, la république a cherché à instaurer une culture commune entre tous les Français. C'est ainsi que sont apparus les symboles républicains tels que Marianne ou encore la fête nationale le 14 juillet. D'autres symboles permettent d'inculquer cette culture commune comme le drapeau tricolore ou encore l'hymne national : la Marseillaise tous deux hérités de la Révolution française. Ainsi, pour s'enraciner, la république a mis en place une culture commune. [...]
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