La colonisation qui réside dans la conquête, l'occupation puis l'administration de territoires étrangers, suggère une forme d'impérialisme notable de la part des puissances engagées. Du milieu du XIXème siècle aux prémices de la Seconde Guerre mondiale, la civilisation européenne entreprend de multiples expansions à travers le monde. Cette période constitue la grande époque coloniale (...)
[...] En 1939, l'évolution n'est pas franche, les pays européens sont désireux de préserver leur domination mondiale. Mais la Seconde Guerre Mondiale va tout remettre en cause. Ainsi, à travers l'étude de la colonisation et du système colonial du milieu du XIXème siècle au début de la Seconde Guerre Mondiale, le caractère impérialiste de la civilisation européenne prend toute sa dimension. Les faits de colonisation ont peu à peu trouvés leurs limites. Si celle-ci connaît à cette époque son apogée, la Seconde Guerre Mondiale va profondément bouleverser l'ordre mondial. [...]
[...] Pour les pays colonisés, celui-ci apparait beaucoup moins évident. Malgré le modernisme apporté par les coloniaux dans de nombreux secteurs, l'esprit des colonisés est marqué par un profond ressentiment vis-à-vis des métropoles de par la spoliation des terres, l'exploitation, les tortures et les souffrances, la perte d'identité Les multiples conséquences de cette colonisation créent chez la plupart des colonisés des sentiments de révolte, mis à part au sein des bourgeois et élite enrichis. On assiste en effet à une nette montée des contestations d'origines diversifiées. [...]
[...] Malgré tout la bonne volonté des métropoles dans leur entreprise coloniale, celle-ci va donc profondément troubler les territoires conquis. Finalement nous sommes amenés à effectuer un bilan des faits de colonisation. Alors, la colonisation profitable à qui ? Pour les métropoles, les colonies ont fourni des matières premières en quantité finale assez moyenne. De plus, l'extraction des différents éléments a conduit les Etas à effectuer des investissements. A ceci s'ajoute également l'entretien continu des armées donc, au final, les dépenses se révèlent bien supérieures aux recettes. [...]
[...] En conservant sa religion, le colonisé ne peut accéder à la citoyenneté française. Le processus d'assimilation revient à imposer l'ordre français et ce type de gestion mène à une colonisation pesante. L'association, quant à elle plutôt pratiquée par les Anglais, demeure très différente. En effet, elle consiste à associer à la gestion des chefs locaux. Dans le cas de l'Inde, sont présents 100000 fonctionnaires britanniques vice-roi et l'armée britannique contre 2.75 millions de fonctionnaires indiens millions de policiers et 5 millions d'employés tous indiens également. [...]
[...] Le système colonial se décline sous différents aspects. Les colonies, d'un point de vue de la métropole, constituent des réservoirs d'hommes et de richesses, soient des matières premières comme de caoutchouc d'Indonésie ou le coton d'Inde. Les hommes des pays colonisés fabriquent, jusqu'à en être épuisés et maltraités, les équipements commandés par les métropoles. A cause de ce racisme et de cet esclavagisme, on assiste au phénomène de fonte des nègres qui illustre un incommensurable mépris humain. De plus, les colonies représentent des marchés captifs ou marchés privilégiés qui répondent au système de la préférence impériale. [...]
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