Ce texte est le discours prononcé en 1885 devant la Chambre des députés français par Jules Ferry. Agé de 53 ans à l'époque, il est surtout connu pour sa loi de 1881 sur l'école laïque et obligatoire ; quelques éléments biographiques : ses dates sont 1832-1893, avant d'être politicien il fut avocat mais il est engagé depuis 1869.
Alors chargé des affaires étrangères depuis 1883 et surtout ancien Président du Conseil, il s'exprime sur sa politique coloniale qui suscite beaucoup de controverses, surtout depuis la défaite en Indochine, 3 mois plus tôt. En effet parmi ses opposants, nous retrouvons par exemple Clémenceau (lui aussi homme politique), Pelletan (journaliste) (...)
[...] En expliquant cela il laisse clairement supposer que ces aménagements dans les colonies sont le moyen d'être fin prêt pour une éventuelle guerre à venir. A la fin de ce paragraphe, il fait d'ailleurs la récapitulation des endroits stratégiques que la France aurait dû posséder ou doit posséder pour avoir au moins, un poste de surveillance et un moyen de contrôler les pays étrangers. •Etre à la hauteur des autres pays européens : une revanche à prendre : A la fin de son discours, emploie les termes de concurrence de rivaux Ceci laisse entendre qu'au-delà des enjeux économiques, humanitaires et politiques, il y a un réel désir de la part de Ferry, d'être à la hauteur des autres en possédant autant de territoire. [...]
[...] I Enjeux économiques Désir de débouché : c'est le mot qu'emploie Ferry à plusieurs reprises, notamment ligne 13. Il entend par là que la richesse de la France ne peut se développer qu'à l'Etranger, comme si toutes les ressources de La France métropolitaine étaient épuisées. Il explique que c'est la forme la plus profitable selon lui d'utiliser les colonies. En effet, placer des capitaux dans des colonies est une solution possible pour la France étant donné que le pays en a les moyens. [...]
[...] Ferry exprime l'idée que le colonialisme est la seule échappatoire pour la France ce qui suscite chez ses opposants beaucoup de controverse. Le discours prononcé de jours plus tard pas Clémenceau en est bien évidemment la preuve. [...]
[...] En effet, la fin du siècle a été assez douloureux pour la France : elle a perdu la région d'Alsace Lorraine, ce fut non seulement une perte physique de territoire mais en quelques sortes un déshonneur pour le Pays. C'est pour cela que selon lui, en plus de perdre le contrôle de son propre pays il ne faut pas perdre le contrôle des autres points stratégiques, et pourquoi ne pas agrandir la quantité de ces derniers. stratégie militaire : De la ligne 43 à 50, il joue le rôle d'un General de l'armée qui étudie tous les points de contrôles possible : pour avoir une armée solide il faut pouvoir compter sur des territoires de ravitaillements. [...]
[...] En effet, en 1883 Bismarck à commencer à s'intéresser aux territoires de La Tanzanie, la Namibie, le Cameroun et le Togo. Et en deux ans les résultats sont positifs étant donné que le pays a su profité des ressources des colonies et donc s'enrichir. Ferry parle de l'expression se jeter à la ligne 19, en effet, Bismarck s'est lancé sans savoir vraiment où il allait et Ferry trouve cet acte courageux et qui a su porter ses fruits. Il veut faire de même pour La France en se jetant et en colonisant Madagascar. [...]
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