« La vie m'a appris qu'il y a deux choses dont on peut très bien se passer : la République et la prostate ». Outre son caractère trivial, cette citation de Clemenceau illustre bien le caractère de son auteur. Tour à tour qualifié d'agitateur et de « dictateur » par ses opposants politiques, il marque durablement la France de la Belle Epoque.
Georges Clemenceau, sans accent sur le « e », naît en 1841 en Vendée à Mouilleron-en-Pareds. Il reçoit une éducation classique et suit des études de médecine. Son père, républicain convaincu, lui transmet tôt ses idéaux. Emprisonné sous l'Empire, il s'exile aux Etats-Unis et revient en France après la défaite de Sedan. Il commence alors sa carrière d'homme public. A la fois journaliste, écrivain et homme politique, l'éclectisme de Clemenceau fait ainsi de lui une personnalité atypique.
[...] Toutefois, plébiscité par l'opinion et fort de son expérience, il est de nouveau nommé Président du Conseil le 19 novembre 1917. Energique et ferme, il joue un grand rôle dans le dénouement de la Première Guerre mondiale, ce qui lui vaut le surnom de Père la Victoire Auréolé de gloire, il se retire de la vie politique en 1920, après avoir échoué à la Présidence de la République. Bibliographie La France de la Belle Epoque (1896-1914), D. Lejeune. (5e édition) Clemenceau, M. Winock Clemenceau, JB Duroselle, 1988. [...]
[...] en 1898. Il devient un des chefs du mouvement dreyfusard, après cependant avoir cru à la culpabilité de Dreyfus, et s'implique dans la défense de Zola et du capitaine. En outre, Clemenceau possède une culture très solide et fort large ; il compte parmi ses amis de nombreux artistes tels que le peintre Manet ou le poète Mallarmé. Il se fait ainsi écrivain. La mêlée sociale, comme Le grand Pan, publié en 1896, sont des recueils de nouvelles et d'articles écrits par lui-même. [...]
[...] Georges Clemenceau ( ce nom s'écrit sans accent sur le e naît en 1841 en Vendée à Mouilleron- en-Pareds. Il reçoit une éducation classique et suit des études de médecine. Son père, républicain convaincu, lui transmet tôt ses idéaux. Emprisonné sous l'Empire, il s'exile aux Etats-Unis et revient en France après la défaite de Sedan. Il commence alors sa carrière d'homme public. A la fois journaliste, écrivain et homme politique, l'éclectisme de Clemenceau fait ainsi de lui une personnalité atypique. I. Clemenceau : un homme public engage A. [...]
[...] Cela lui vaut de nombreux ennemis. En 1892, le scandale de Panama, qui met au jour une vaste affaire de corruption autour de la construction du canal, leur offre une occasion de compromettre Clemenceau, lié à un des escrocs, Cornélius Herz. Accusé de corruption par ses adversaires politiques, bien qu'aucune preuve n'ait été fournie contre lui, il perd son siège de député en 1893. B. Le journaliste et l'écrivain Durant neuf années, Clemenceau met entre parenthèses sa carrière politique. Mais il demeure un homme public, qui s'exprime par la voie du journalisme. [...]
[...] Le droit syndical est ainsi refusé. D'autre part, quand en 1907 le mouvement des vignerons (qui réclament des aides à cause de l'effondrement des cours) enflamme le Languedoc, et réclame la démission de nombreuses équipes municipales, il fait intervenir l'armée pour rétablir l'ordre, ce qui occasionne des incidents. Si l'aspect répressif du ministère de Clemenceau a marqué la France de la Belle Epoque, il ne saurait néanmoins se limiter à cela. B. Un ministère volontaire Si les contestations sociales sont durement réprimées, le gouvernement Clemenceau traite d'autres sujets délicats. [...]
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