Classes ouvrières, classes laborieuses, ouvrier, prolétarisation, condition ouvrière, culture ouvrières, législation sociale
Le monde ouvrier n'est pas né avec l'industrialisation, idem pour le travail industriel. L'industrialisation a donné une importance considérable à ce monde.
Au cours du XIXe siècle, il n'a pas cessé d'augmenter. En effet, ils sont de plus en plus nombreux et concentrés dans les grandes villes et agglomérations. Ils sont aussi de plus en plus visibles.
C'est pour ca qu'au XIXe siècle, on en parle beaucoup. Ils envahissent les représentations, deviennent emblématiques du XIXe siècle (siècle des ouvriers pauvres et misérables). Ils sont fortement identifiés à cette époque.
[...] L'ouvrier d'usine est soumis à une discipline plus stricte. En effet, les règlements d'usine sont de plus en plus nombreux (sont souvent inefficaces). L'usine est un cadre disciplinaire (moins d'autonomie, de liberté) Les conditions de travail sont souvent mauvaises. Les accidents sont souvent nombreux et graves (ne sont pas indemnisés). Elles n'étaient pas pires dans les manufactures que dans les ateliers. En effet, la sécurité des travailleurs est plus souvent prise en compte. Cette diversité se maintient au cours de l'industrialisation, notamment en France de la main d'œuvre ouvrière en 1850 est constitué d'ouvriers d'usine). [...]
[...] Les marxistes veulent une société sans classe. Ils rejettent la violence (jugée inefficace), veulent agir légalement, mais ne l'excluent pas totalement au moment où elle a des chances d'être efficace. L'anarchisme est un socialisme libertaire. Les principaux penseurs sont Bakoupine et Kroptkine. Il rejoint le marxisme, critique le capitalisme, la bourgeoisie, sont du coté du prolétariat, sont athées. Il rejette toute forme de contrainte, d'autorité, d'organisation autoritaire. C'est une volonté de concilier révolution et liberté individuelle. Il rejette l'État, la politique. [...]
[...] Ainsi, les cabarets (ce sont les salons du pauvre : il n'a pas de salon chez lui. Lieu de convivialité, de réunion, de consolation, de loisirs, d'écriture collective, de lecture orale et collective, de boisson, d'alcoolisme) et les débits de boisson sont des lieux centraux. Les ouvriers boivent beaucoup d'alcool qui joue un rôle alimentaire. Il apporte du sucre, de l'énergie, relativement bon marché. Le monde ouvrier fait peur aux élites sociales quand il est organisé. Quelques types de réponses à la « question sociale » Les élites sociales perçoivent avec inquiétude l'industrialisation comme une paupérisation. [...]
[...] Ils tendent à se former dans un cadre plus large, au-delà de tous les métiers. Ils se développent à l'échelle internationale. Ainsi, en 1890, aux États-Unis, apparait le 1e mai, afin de revendiquer les conditions de travail (journée de 8h). En Europe, l'habitude se prend de fêter le 1e mai. On passe des classes ouvrières (tous les types d'ouvriers) à la classe ouvrière. Les ouvriers restent séparés par des branches de métiers, de secteurs, d'industrie. On constate aussi des différences au niveau religieux (une partie des ouvriers ne pratique plus la religion). [...]
[...] Classes ouvrières et questions sociales Le monde ouvrier n'est pas né avec l'industrialisation, idem pour le travail industriel. L'industrialisation a donné une importance considérable à ce monde. Au cours du XIXe siècle, il n'a pas cessé d'augmenter. En effet, ils sont de plus en plus nombreux et concentrés dans les grandes villes et agglomérations. Ils sont aussi de plus en plus visibles. C'est pour ca qu'au XIXe siècle, on en parle beaucoup. Ils envahissent les représentations, deviennent emblématiques du XIXe siècle (siècle des ouvriers pauvres et misérables). [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture