« Classes laborieuses, classes dangereuses » (L. Chevalier)

Résumé du document

« Classes laborieuses, classes dangereuses » (L. Chevalier)

Extraits

[...] Une législation sociale se met en place, dans les mines puis le textile: 12 heures par jour maximumpour un enfant Une heure d'enseignement (le dimanche: l'enseignement religieux) Interdiction du travail de nuit. En France: à partir de 1841 Interdit aux moins de 8 ans. Les 8-12: 8 heures par jour Les 12- heures. Des pauses obligatoires (ni nombre, ni durée précisés) Interdiction du travail entre 21 heures et 5 heures, Un repos dominical Des fêtes légales: Noël, le jour de l'An, Pâques. Un système de contrôle mutuel . [...]

[...] Les Canuts hérissent alors la ville de barricades, et s'opposent aux autorités. La révolte est écrasée dans le sang. Le tarif est suspendu et devient un contrat de gré à gré Paris. La République met en place une sorte de ministère du travail, confié à Louis Blanc. Il tente d'instaurer des ateliers nationaux pour employer les chômeurs issus de la crise agricole de 1846/47. Mais rapidement, on décide de leur fermeture. Durant 3 jours, l'est de Paris se soulève contre cette mesure, et la Garde Nationale écrase l'insurrection. [...]

[...] Classes laborieuses, classes dangereuses (L. Chevalier) La question sociale au XIXe siècle La progressive prise de conscience des élites sociales Prise de conscience des élites sociales, politiques et économiques: sensibilisation à la question sociale 1830 - 1840 : socialisme utopique de Fourier (Phalanstère de Guise), de Saint-Simon. Ces propositions sont reprises par Marx et légèrement modifiés. Louis Napoléon Bonaparte lui même Un ouvrage en 1844 issu de sa réflexion en prison: De l'extinction du paupérisme. Prône une forme d'interventionnisme d'état contre la pauvreté. [...]

[...] Parfois les caisses des sociétés soutiennent les actions sociales. (grèves . ) Corporations. (hors la loi) Les municipalités tentent de récupérer ces sociétés (pression pour mettre les fonds en caisses d'épargne, etc . ) Mais les ouvriers refusent cette présence bourgeoise. (dépossession de leur argent.) Des tensions à l'affrontement Trois grandes crises économiques (1817-20, 1833-35, 1846-48.) Conflits sociaux. Malgré la loi Le Chapelier, les grèves se multiplient de 1830 à 1848. (au moins grèves jugées.) Le ludisme: le bris des machines, des manufactures, et la menace des installateurs de machines. [...]

[...] Hugo d'une enquête sur la situation des classes ouvrières en France. Un diagnostic inquiétant: une misère généralisée parmi le peuple. Les enquêteurs sont horrifiés par la réalité quotidienne, mais aussi par la débauche qu'ils constatent. Ils n'ont pas les moyens de s'alimenter au quotidien, ni de s'organiser. Ils travaillent toute la journée, abrutis par le travail. Ils s'entassent dans des maisons de une à deux étages, qui servent de lieux de travail et de vie. Cabaret - exutoire . Inquiétude de la bourgeoisie: une fourmilière de plus en plus étendue, qui s'organise en une contre-société, basée sur le crime, qui pourrait bien partir à l'assaut des quartiers bourgeois. [...]