Le 3 juin 1958, le général De Gaulle était investi des pouvoirs constituants mettant fin, par là même, à la Quatrième République. Ce retour, motivé par la crise algérienne, attestait surtout, pour de Gaulle, de l'échec patent de la Quatrième République et, par conséquent, de la nécessité de renouveler en profondeur l'identité politique de la France en effaçant les erreurs et les errements du régime mainte fois dénoncés par lui-même (...)
[...] Krivine), tandis que le courant maoïste était représenté par la Gauche Prolétarienne(1969) ou Vive La Révolution. Leurs militants cherchaient à se rapprocher de la classe ouvrière, allant s'établir en usine et en devenant ouvrier afin d'être au cœur de la préparation de la révolution. Cependant Le contexte social était toutefois peu propice à la préparation de la révolution sociale : des grèves en 1969, et 1970, des séquestrations (à Nantes ou à Rueil-Malmaison) en 1971, et encore 3000 grèves en 1972. [...]
[...] La société de consommation voyait triompher, par conséquent, le principe de plaisir, que consacrait, par ailleurs, la nouvelle fluidité normative. Paris, janvier 1990 novembre 2006. [...]
[...] La crise était terminée. Dans l'immédiat, la crise de mai 68 se finissait sur un faible changement : les Accords de Grenelle. Toutefois, progressivement, lentement, les conséquences se firent sentir trouvant leurs origines dans la thématique de la crise étudiante. En effet, les thèmes véhiculés par la crise étudiante attestaient d'un commun rejet de l'autorité : CRS = SS ; La chienlit, c'est lui et d'une volonté, tout aussi commune, de faire voler en éclat les barrières, les limites qui s'opposaient à l'accès au plaisir : Jouissez sans entrave ; Sous les pavés, la plage En somme, s'affirmait la volonté de plier la société au dogme hédoniste, de généraliser le domaine du plaisir à l'ensemble des comportements sociaux, et non plus seulement au simple domaine du commerce. [...]
[...] La France sous la 5ème république, connut sa plus belle période de croissance économique ; profitant de cette apogée des trente glorieuses, la société française devint avide de consommer et acheva de se transformer en société d'abondance à la fois riche et marquée par les inégalités. Les cadres de la croissance. Entre 1960 et 1970, la France atteignit les ses taux records de croissance : de 1960 à 1965 et de 1965 à 1970. Ce furent aussi des taux supérieurs à la moyenne des autres pays industrialisés Cette croissance se fondait sur un Etat fort, un contexte favorable, des structures de production puissantes, et des performances industrielles et agricoles. [...]
[...] Cette augmentation de la richesse fonda, en partie, l'épanouissement de la consommation. En effet, cette dernière s'accrût de 4,5%/an pour les ménages de 1959 à 1974, et au total de 120% ! Si la consommation s'accroît autant durant cette période, ce fut en fonction de facteurs la favorisant tels que la généralisation du crédit à la consommation, l'efflorescence de la publicité ou encore le développement des structures de distribution. Ainsi, le premier supermarché Carrefour apparut en 1963, ils étaient 1045 en 1968 ; et de 12 hypermarchés en 1967, on atteignit 298 hypermarchés en 1975. [...]
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