Violence armée, Moyen-Orient, phénomène religieux, phénomène politique, enfermement culturel et enfermement religieux, guerre civile, François Burgat, États-Unis, Al-Qaida, intégriste, démocrate, régime politique, terrorisme, occident, Gilles Kepel, Pakistan, Arabie Saoudite, Afghanistan
Quotidiennement, les médias relatent des évènements ayant cours au Moyen-Orient et qui nous rappellent à quel point cette région du monde est instable. Transitions politiques houleuses, tensions qui ne semblent jamais prêtes de s'éteindre ou encore guerres civiles à proprement dites semblent avoir cours en permanence. Chaque évènement trouble qui survient possède, bien sûr, sa propre origine, sa propre histoire et ses propres acteurs, mais existe-t-il une source commune à la violence du Moyen-Orient ?
[...] « Leur décès n'a aucun poids politique »[2]. II. L'aspect politique de la violence au Moyen-Orient En même temps que Gilles Kepel évoque des raisons religieuses pour la violence, il tient à rappeler la participation des États-Unis dans l'apparition de la violence contre soi-même suite à la révolution iranienne de 1979. Cette notion du suicide qui n'est bien sûr pas vu comme tel dans la religion islamique, puisque vu comme un péché ultime est devenu très caractéristique de l'Islam et de ses combattants. [...]
[...] La violence armée qui s'est exportée vers l'Ouest découle beaucoup de décisions politiques qui ont affecté cette région du monde et la riposte des groupes arabe est souvent teintée de revendications religieuses. Au fond, et bien que cela soit à des niveaux qui diffèrent, dans chacun des conflits dont prend part une organisation, une population ou un État du Moyen-Orient, il semble impossible de dissocier complètement les deux aspects l'un de l'autre. U.S. Department of State. (2018). National Consortium for the Study of Terrorism and Responses to Terrorism: Annex of Statistical Information. En ligne.https://www.state.gov/j/ct/rls/crt/2016/272241.htm. Accédé le 21 mars 2018. [...]
[...] Il devient donc difficile d'espérer avoir une bonne acception des résultats d'élection, que cela aille dans un sens ou dans l'autre, et d'éviter d'importantes confrontations, chacun défendant des convictions et des valeurs qui leur sont particulièrement chères. Il devient aussi difficile de croire à la solidité du gouvernement mis en place, peu importe le résultat. Enfin, la violence qui fait rage au Moyen-Orient a de nombreuses ramifications et une histoire complexe qui puise sa source dans divers éléments, certains d'entre eux relevant d'un phénomène religieux, d'autres d'un phénomène politique, mais les deux sont assurément présents. [...]
[...] Qu'en est-il de la religion ? D'un côté, il est vrai de dire que de la violence est commise au nom de l'islam puisque les auteurs de ses actes n'hésitent pas à citer les textes sacrés de leur religion pour justifier leurs actions. Toutefois, malgré l'impression que nous pouvons en avoir, objectivement, ces actes perpétrés au nom de l'islam demeurent anecdotiques en Europe et en Amérique du Nord, mais ils ont une portée telle et des conséquences si graves que l'on ne peut évidemment les passer sous silence. [...]
[...] La genèse du groupe armé sera précisée un peu loin dans ce texte. Dans tous les cas, rarement est-il possible de faire une remise en question à savoir si, effectivement, l'agressé peut avoir une responsabilité dans l'agression à laquelle il fait face. Puis, Burgat met en lumière comment le vocabulaire utilisé par les médias au fil des années pour décrire les États-Unis, d'un côté, et ceux qui dénoncent leurs politiques et leurs actions dans le monde musulman de l'autre, a pu contribuer à la une vision biaisée que nous avons de la relation entre les deux camps. [...]
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