Chine et monde depuis 1949, pays du tiers-monde, puissance mondiale, PCC Parti Communiste Chinois, Mao Zedong, Guerre froide, URSS, collectivisation, planification quinquennale, politique de déstalinisation, Grand Bon en avant, conférence de Bandung, Deng Xiaoping, trente glorieuses chinoises
En 1945, bien que ravagée par la guerre, la Chine est dans le camp des vainqueurs. Elle obtient un siège de membre permanent au Conseil de Sécurité de l'ONU, la restitution des territoires annexés par le Japon ainsi que la fin de la domination étrangère (seuls Hong Kong et Macao demeurent entre les mains des Britanniques et des Portugais). Elle est reconnue en tant que pays souverain. Cependant, la fin de la guerre marque la fin du "front uni" : le Guomindang veut utiliser le soutien étasunien pour écraser le parti communiste chinois (PCC) tandis que celui-ci souhaite utiliser la force de l'ALP (Armée Populaire de Libération) pour prendre le pouvoir.
La guerre civile éclate dès 1946, et rapidement, le Guomindang est battu. Ainsi, le 1er octobre 1949, alors que les nationalistes se replient sur Taïwan (déclarée République Nationaliste de Chine), Mao Zedong proclame à Beijing la République Populaire de Chine. Comment la RPC de Mao, non reconnue par les puissances occidentales (mis à part le Royaume-Uni), est-elle passée du statut de pays du tiers-monde au rang de grande puissance mondiale ?
[...] La Chine et le monde depuis 1949 : du statut de pays du tiers-monde à puissance mondiale En 1945, bien que ravagée par la guerre, la Chine est dans le camp des vainqueurs. Elle obtient un siège de membre permanent au Conseil de Sécurité de l'ONU, la restitution des territoires annexés par le Japon ainsi que la fin de la domination étrangère (seuls Hong Kong et Macao demeurent entre les mains des Britanniques et des Portugais). Elle est reconnue en tant que pays souverain. [...]
[...] Son arrivée au rang de grande puissance mondiale La Chine devient une grande puissance, notamment économique, par la transformation de son économie en économie socialiste de marché. En effet, Deng Xiaoping, arrivé au pouvoir en 1978, souhaite effacer les effets désastreux des expériences de Mao et lance la politique des Quatre Modernisations (agriculture, industrie, recherche, défense), qui transforme en profondeur l'économie chinoise et pose les bases du socialisme de marché chinois. Les terres agricoles sont décollectivisées, un secteur privé est instauré pour prendre en charge l'industrie légère et les entreprises d'État deviennent autonomes. [...]
[...] L'influence économique et culturelle de la Chine dans le monde se développe également. Sur le plan régional, elle défend ses intérêts au sein d'alliances (Organisation de Coopération de Shanghai, ASEAN+3) et sur le plan international, elle renforce ses liens avec les pays émergents (BRICS). Elle a notamment obtenu l'Organisation des JO en 2008 et de l'Exposition universelle en 2010. Elle investit massivement en Afrique, Amérique latine et Océanie, faisant par la même occasion reculer l'influence américaine et européenne dans ces espaces. [...]
[...] C'est ainsi qu'il reprend possession, du Tibet (1950), quasi- indépendant depuis 1912. Néanmoins, elle renonce à récupérer la Mongolie sous pression soviétique, ainsi que Macao, Hong-Kong et Taïwan, sous protection occidentale. Mao cherche également à redevenir une puissance régionale : il soutient pour cela le parti communiste indochinois, le Vietminh, pendant la guerre d'Indochine (1946-1954) et engage son pays aux côtés de la Corée du Nord dans la coûteuse Guerre de Corée. En parallèle, les tensions entre RPC et URSS grandissent, provoquant une rupture entre ces deux pays et le début du tournant opéré par la Chine entre 1953 et 1976. [...]
[...] Ces inégalités régionales se doublent de profondes inégalités sociales. Les 10% les plus riches concentrent 33% de la richesse du pays tandis que 35% de la population vit avec moins de par jour. À côté de cela, on note une forte progression du PIB/habitant entre 1980 et aujourd'hui, même s'il se limite à 7000$/habitant, faisant apparaître une Chine à deux vitesses : la classe bourgeoise et moyenne s'enrichissent et s'occidentalisent, profitant de la mondialisation, tandis que l'essentiel des chinois en est exclu, les populations rurales vivant dans des conditions de plus en plus difficiles. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture