Chine et le monde depuis 1949, États-Unis, Sun Yat-Sen, révolte des boxers, république, économique, politique, monde communiste, Kuomintang, alliance soviétique, lutte du Vietminh, Hong Kong, Angleterre, Macao, modèle maoïsme, Cambodge, Khmers rouges, Deng Xiaoping, Tian'anmen, Japon, Corée du Sud, Shanghai, ASEAN association of southeast asian nations, G20
La Chine s'impose aujourd'hui comme l'un des principaux pôles de puissance de l'espace mondial, cependant cette affirmation de la puissance chinoise s'est opérée de façon très différente de celle des États-Unis. L'histoire de la Chine est en effet plurimillénaire. L'Empire chinois est né à la fin du troisième avant notre ère. À la fin du XVIIIe siècle, la Chine, avec les espaces directement contrôlés compte 360 millions d'habitants (soit plus de 1/3 de la population mondiale). En 1820, elle réalise le tiers du PIB planétaire, produisant plus que tous les pays d'Europe réunis (Russie comprise). Pour autant, dès le milieu du XVIIIe siècle, de nombreux signes de déclins s'accumulent. Tout d'abord la corruption grandissante, la pression démographie, les famines, mais surtout la montée en puissance d'une nouvelle menace : la pression croissante exercée par les Européens sur l'Empire. L'impérialisme européen (mais aussi du Japon) impose à la Chine les traités inégaux et conduit progressivement au délitement de l'Empire du Milieu et oblige la Chine à s'ouvrir toujours plus et la place sous la domination des grandes puissances occidentales. Cela entraîne des réactions xénophobes telles que la révolte des boxers de 1899 à 1901. Il y a ensuite la révolution de 1911 qui amène la proclamation de la République en 1912, impulsée par Sun Yat-Sen.
[...] Entre 95 et 2010, les secteurs secondaires et tertiaires sont dominants. Cette réussite économique permet à la Chine de constituer des réserves financières importantes sous le contrôle d'État ou d'entreprises privées. Ces réserves sont utilisées dans le contrôle des ressources minières en Afghanistan par exemple, ou au port de la Pirée d'Athènes ou encore à quelques infrastructures en Afrique. - Le choix de la fermeture politique Malgré cela (l'ouverture économique), le régime demeure une dictature communiste dirigée par un parti unique. [...]
[...] La Chine devient une puissance régionale. Cependant Mao ne parvient pas à mettre totalement fin à la présence étrangère et il n'ose pas risquer un affrontement général avec les Occidentaux, deux exemples pour expliquer cela : – Des territoires peuplés de chinois ne sont pas encore contrôlés par la Chine [RPC] : Hong Kong par l'Angleterre, Macao qui appartient toujours au Portugal). – Aucune intervention militaire n'est tentée contre Taïwan (île de Formose) où siège le gouvernement pro-occidental du Kuomintang. [...]
[...] Elle reprend de 1945 à 1949. L'armée populaire de Libération populaire repousse puis encercle les nationalistes et 2 millions de personnes doivent alors ce réfugié à Taïwan en 1949 où ils installent leur gouvernement. Le premier octobre 1949, Mao Zedong proclame la République populaire de Chine dont la capitale est Bejin et à cette occasion il déclare : « plus jamais les Chinois ne seront un peuple d'esclave ». Depuis 1949 les deux états différents proclament leur légitimité sur le territoire. B. [...]
[...] Les limites à la puissance - Un « soft Power » encore limité La présence de la Chine dans le monde relève encore surtout du Hard Power, elle est la deuxième armée dans le monde. Ce qui lui permet d'éviter des sanctions internationales dans ces actions de répression contre les opposants, les tibétains elle est souvent vue en Asie comme une puissance menaçante. Il y a certains conflits avec le Vietnam ou l'Inde [conflits frontaliers]. Il s'agit d'une puissance égocentrée qui ne prend pas en compte les remarques de l'extérieur, nombreux ainsi sont ceux qui dénoncent les droits de l'homme en Chine. [...]
[...] À l'issue de la 2GM, la Chine est dans le camp des vainqueurs. Le territoire national est enfin libéré et surtout, la Chine obtient un des 5 sièges permanents au conseil de sécurité de l'ONU. La Chine est présentée comme juge et victime au procès de Tokyo. La Chine profite ainsi de la volonté du président américain Roosevelt de favoriser l'émergence d'une puissance importante face au Japon vaincu. En 1945, à la conférence de Chongqing (tenue sous la Oulette des américains). [...]
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