Chine, monde, 1945, Guomindang, Tchang Kaï-chek, Mao Zendung, URSS, maoïste, puissance économique, puissance chinoise
Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, la Chine, bien qu'elle figure aux côtés des vainqueurs, est un pays meurtri.
Longtemps colonisé ou occupé, le pays est désormais en proie à la guerre civile entre le parti nationaliste « Guomindang » de Tchang Kaï-chek et le parti communiste de Mao Zendung, qui gagne la guerre civile en 1949.
Le parti nationaliste s'enfuie sur l'île de Taïwan et Mao Zendung proclame la République Populaire de Chine le 1er octobre 1949.
[...] Les réformes sont un succès : les exportations se développent et le niveau de vie augmente. L'ascension d'une puissance économique Cela permet alors à la Chine de s'affirmer en tant que puissance asiatique et progressivement mondiale. Les ZES comme Hong Kong ou Shanghai permettent l'arrivée des IDE (Investissements Directs à l'Étranger). On espère faire revenir les Huagio issus de la diaspora. Ceux-ci ont acquis un savoir-faire occidental, dont la Chine profitera. En 1997 et 1999 sont accordées les rétrocessions de Hong Kong et Macao. [...]
[...] La propagande est intense : les dazibaos, ces affiches de dénonciations publiques sont placardées sur les murs des villes. La chine alliée de l'URSS En plus de s'en être inspiré, la Chine va devenir l'allié de l'URSS. Le pacte sino-soviétique de 1950 garantit alliance et assistance mutuelle pour les deux pays. En 1949, Staline était le seul, avec la Grande- Bretagne, à reconnaître la RPC. Il y envoie des experts pour redresser le pays. Les pays sont aussi alliés pendant les conflits asiatiques. Dans le jeu de Guerre Froide, l'URSS compte sur la Chine pour l'aider militairement. [...]
[...] La Chine n'innove pas, elle imite : son soft Power est limité. Les conditions de vie des ouvriers sont déplorables, il n'y a pas de code du travail, les enfants sont employés, des filets sont installés dans les usines pour éviter les suicides. La Chine est classée 93e au regard de son IDH. Le pays reste une dictature, la censure est constante, l'internet est filtré : YouTube et Facebook n'existent pas en Chine. Celui-ci détient le triste record des peines capitales. [...]
[...] C'est pour cette raison qu'elle envahit le Tibet en 1951. La rupture avec l'URSS Cependant, la mort de Staline en 1953 va changer la donne dans le monde soviétique. En 1956, la Chine dénonce l'impérialisme de Moscou. En 1962, Mao qualifie l'URSS de traître quand ils cèdent lors de la crise cubaine. La même année, il attaque un allié de l'URSS : l'Inde. Moscou rappelle ses experts et stoppe ses aides pour le programme nucléaire de la Chine. Des affrontements ont lieu à la frontière entre 1962 et 1969. [...]
[...] La jeunesse est strictement encadrée, les intellectuelles subissent des persécutions, des passages au piloris et des séances d'autocritique. Mao souhaite au passage purger les dirigeants politiques qui lui font de l'ombre. La révolution culturelle causera encore des millions de morts. Leader du 3e bloc Sur le plan international, la Chine souhaite s'afficher en tant que puissance aux côtés des non-alignés. Zhou Enlai, Premier ministre de Mao, décide de soutenir les pays tout juste décolonisés. Il se déplace en Afrique, où il y diffuse le communisme et la guérilla. [...]
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