Dominée par l'idéologie marxiste-léniniste, l'imitation du modèle soviétique entre 1949-1958 ainsi que par la récurrence des utopies maoistes entre 1958-1976, la République populaire de Chine abandonne à partir de 1978 l'économie planifiée et se lance dans une modernisation accélérée, mais sans aller jusqu'à réformer son régime politique (...)
[...] Cela est plus particulièrement vrai pour la société chinoise qui se trouve gravement atteinte par cette révolution. Les désordres de toutes natures tels les affrontements factionnels, la délinquance, la criminalité, et le marché noir persistent et se développent dans les années 70. Par ailleurs, la Chine se trouve rejetée dans un relatif isolement après la rupture de l'alliance sino-soviétique, à la fin des années 1950. Mise à l'écart par le camp socialiste suite à ses positions sur la déstalinisation, la Chine se tourne vers les pays du Tiers-monde où la voie chinoise» s'érige en modèle, particulièrement en Afrique où Pékin reçoit une 1arge consécration politique (Pékin est reconnue comme représentant 0fficielle de la Chine). [...]
[...] On notera à ce titre la réforme agraire de 1950 ou l'offensive lancée contre la famille patriarcale en 1950. Ensuite et estimant l'oeuvre de reconstitution suffisamment avancée, les dirigeants chinois décident en 1953 de s'engager dans la voie du développement en adoptant le premier plan quinquennal (1953-1957) inspiré du modèle soviétique et considéré comme le point de départ d'une construction socialiste qui implique non seulement la transformation de la Chine en une grande puissance industrialisée mais aussi une modification radicale des structures de production. [...]
[...] Toutefois sous l'impulsion de Zhou Enlai, la situation économique se redressera à partir de 1962 malgré la suspension de J'aide économique et l'assistance technique de l'URSS. De surcroît, l'échec du Grand Bond en avant a dégénéré en une crise aiguë qui menace le régime. Au sein du PCC, les oppositions se creusent entre Mao principal architecte du Grand Bond e:t la hiérarchie dirigeante du Parti. Le rejet de la stratégie et des objectifs maoïstes se traduit par l'adoption d'une politique pragmatique: et relativement libérale, conduite par les anciens alliés de Mao: Liu Shaoqui et Deng Xiaoping. [...]
[...] La Chine de 1945 à nos jours Au lendemain de la Révolution de 1949, la division du monde, entraînée par la guerre froide, a rejeté la Chine dans le camp socialiste. Alliée, rivale puis adversaire de l'Union soviétique, la Chine pratique alors une politique dictée par des impératifs idéologiques et des considérations relatives à la préservation de son territoire. L'ouverture à l'Occident, puis l'écroulement des systèmes socialistes en Europe orientale après la fin de la guerre froide et l'implosion de l'Union soviétique modifient radicalement la position de la Chine sur l'échiquier international. [...]
[...] L'initiative privée est reconnue permettant la réintroduction de l'économie de marché dans le monde rural. La Chine se dote progressivement d'une économie mixte (entreprises privées et entreprises d'Etat), régulée uniquement par te marché, qui s'insère peu à peu dans l'économie mondiale. Aujourd'hui et tout en gardant le régime politique à Parti unique, elle adopte une économie de marché socialiste». Ainsi, la Chine est confrontée à la contradiction entre le contrôle politique fermement maintenu par le PCC et les aspirations d'une population ouverte vers l'extérieur Par ailleurs, les réformes de la politique intérieure du début de l'ère Deng Xiaoping restent très modérées. [...]
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