Pendant plus de deux siècles, l'histoire des chemins de fer français et l'histoire de la France
s'entremêlent.
Les chemins de fer ont eu , et ont toujours, une place importante au sein de la vie des français. Ils relèvent aussi
de la légende, à travers les oeuvres littéraires (la Lison de la Bête Humaine de Zola), cinématographiques
(L'arrivée d'un train en gare de la Ciotat, des frères Lumière), ou à travers des événements majeurs, tels que les
départs des soldats en 1914, les trains de vacances en 1936, la bataille du rail pour la libération de la France dans
les années 1940, les records du monde de vitesse… Des événements qui, même s'ils n'y paraissent pas, sont
profondément inscrits dans le coeur des Français. Les chemins de fer français ont donc connu mille prouesses,
mille sacrifices, et ont vu défiler les catastrophes et les moments de gloire, parallèlement à l'histoire d'un pays.
Comment s'est donc fait l'évolution des chemins de fer français, par rapport aux événements qui ont
touché le pays, de 1870 à nos jours ?
L'histoire des chemins de fer peut se présenter en trois parties :
dans une première partie allant de 1870 à 1914, nous étudierons les succès des trains dans ce passage d'un
siècle à l'autre ;
dans une deuxième partie nous nous intéresserons aux difficultés et moments de développement florissant
des chemins de fer de 1914 à 1945 ;
dans une dernière partie nous présenterons la modernisation des chemins de fer avec l'apparition du TGV et
les difficultés auxquelles ils doivent faire face depuis 1945.
[...] Le TGV Duplex apparaît en juin 1995 à Villeneuve SaintGeorges. Il rassemble un nombre très important d'innovations technologiques surprenantes. Les travaux du TGV-Méditerranéen sont lancés en septembre 1995 (On doit mettre 3 heures de Paris à Marseille). On construit la même année un tunnel entre l'Italie et la France. Le progrès continuant encore et toujours son avancée spectaculaire, on cherche toujours à augmenter la vitesse du TGV (nouveautés technologiques, utilisation de nouvelles matières) Conclusion La France est au 4ème rang mondial dans l'échelle des nations industrielles et elle possède un capital jeunes important garantissant un avenir tout à fait souriant au chemin de fer qui connaît innovations sur innovations. [...]
[...] Joffre, s'exprimant à propos de la guerre, dit : C'est une guerre de chemins de fer, et les services qu'ils sont appelés à rendre dépassent toute prévision. Lors de l'entrée en guerre, les chemins de fer français disposent de locomotives voitures à voyageurs et wagons à marchandises. La mobilisation est très rapide, et se fait avant que l'Allemagne n'envahisse la Belgique. En vingt jours jusqu'au 19 août trains, soit 168000 wagons, transportent vers les frontières sensibles 42 corps d'armée, chacun d'eux comptant 80 trains, soit 4000 wagons. On transporte ainsi au total hommes et chevaux, ainsi que des quantités étonnantes de vivres, d'armements et de munitions. [...]
[...] Le chemin de fer permet de véhiculer rapidement des marchandises dans des conditions saines. Par exemple, durant l'année, on a transporté une totalité de 53000 tonnes de légumes frais et 85000 tonnes de fruits frais, ainsi que 10000 tonnes de fleurs durant l'hiver 1908-1909. Parallèlement au poids de marchandises qui ne cesse d'augmenter, c'est la nombre de voyageurs qui s'accroît considérablement. Le chemin de fer bouleverse la vie nationale elle-même, poussant au dépeuplement des campagnes et à la concentration urbaine. [...]
[...] À partir de 1838, il se lance dans l'industrie. Élu député du Puy-de-Dôme en 1842, il soutient le ministère Guizot, tout en s'inquiétant de l'immobilisme de sa politique. Au fond de lui-même, il sera toujours marqué par le régime où il a commencé sa carrière politique et restera orléaniste sinon par fidélité, du moins de tendances. Réélu en 1849, sous les auspices du comité conservateur de la rue de Poitiers, il entre en contact avec Louis-Napoléon, qui semble avoir apprécié ses qualités plus qu'aimé sa personne. [...]
[...] A tel point que le train devint rapidement le jouet préféré des enfants, comme par exemple la célèbre locomotive C du PLM, tellement célèbre qu'elle fut même reproduite en jouet par des fabricants allemands ! Le train devint aussi le moyen de transport préféré des adultes. En effet, alors qu'au début du XIXème siècle on mettait 112 heures pour aller de Paris à Marseille, on met seulement 13 heures à la fin du même siècle. De même, alors que les voyages en diligence (qui ont lieu deux fois par semaine) coûtent 82 francs, les voyages en train (qui ont lieu tous les jours, et en grand nombre) coûtent près de deux fois moins cher. [...]
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