Le 5 avril 1814, Chateaubriand entame sa carrière politique avec la publication d'une brochure virulente De Buonaparte et des Bourbons- et de la nécessité de se rallier à nos princes légitimes pour le bonheur de la France et celui de l'Europe (30 mars 1814) dont Louis XVIII aurait dit qu'elle « [avait fait] plus pour la Restauration monarchique qu'une armée de 100 000 hommes ».
[...] Chateaubriand dans l'opposition : plus royaliste que le roi ? Une rupture intervient en 1816 lorsqu'il publie La Monarchie selon la Charte où il critique le ministère Richelieu-Decazes, trop complaisant selon lui pour les intérêts révolutionnaires ainsi que la décision de dissoudre la Chambre introuvable ce sont vos préfets révolutionnaires, vos commandants bonapartistes qui ont ouvert la France à leur maître( ) et moi aussi j'ai prêché cette doctrine, et moi aussi, j'ai dit qu'il fallait fermer les plaies, oublier le passé, pardonner l'erreur Mais ce que je concevais avant le 20 mars, je ne le conçois plus après. [...]
[...] Le 30 juillet, à la suite des Trois Glorieuses, Chateaubriand est reconnu dans la rue, acclamé comme le défenseur des libertés publiques et surtout de la liberté de presse. Il est porté en triomphe à la Chambre des Pairs. Le 8 août 1830, il prononce son dernier discours : sa vie politique touche à sa fin. Malgré tout, entre 1831 et 1832, il publie pas moins de quatre opuscules qui connaissent un grand succès et dans lequel il développe une critique féroce de la Monarchie de Juillet et défend la légitimité de la duchesse de Berry, ce qui lui vaut une incarcération de deux semaines. [...]
[...] ( lecture marxiste ; UN PRE ROMANTIQUE MALGRE LUI Sur le réveil des nationalismes vs/ l'universalité de l'homme des Lumières, Sur le regard vers le passé et les origines vs/ le futur, le progrès de Lumières Les préromantiques immigrés d'origine nobiliaire, cherchent, pour chaque nation, ses caractères originaux »(CONSERVATISME jeune Victor Hugo : Etre Chateaubriand ou rien Conclusion : Alors à la question Chateaubriand : conservateur ou libéral ? on peut répondre ni l'un ni l'autre ou plutôt les deux à la fois. C'est un conservateur dans le sens où il pense que seule la royauté est garante de l'ordre. Mais c'est avant tout un libéral, dans le sens où il défend le respect des libertés publiques et individuelles, et particulièrement de la liberté de la presse. [...]
[...] Villèle devient président du Conseil et Chateaubriand entame sa carrière diplomatique. En 1823, il entre dans le gouvernement Villèle. Il est nommé Ministre des Affaires étrangères à la place de Matthieu de Montmorency et organise l'expédition de l'armée française en Espagne pour restaurer le roi Alphonse VII face à la poussée libérale. Fidèle à ses principes, il participe ainsi à la réaction absolutiste dans l'Europe du Congrès de Vienne. Sur la préoccupation de Benjamin Constant d'élever le plus de barrières possible contre l'autorité d'un homme et faire une Constitution libérale et aristocratique : Chateuabriand la qualifie dans un rapport au roi de Charte améliorée II/ Chateaubriand : un amoureux de la liberté Chateaubriand n'a eu de cesse, dans ses mémoires, de gommer la vigueur de ses polémiques et de son engagement partisan, se présentant avant tout comme un défenseur des libertés. [...]
[...] A la seconde époque, les positions étaient changées : les buonapartistes et les révolutionnaires n'existaient plus ; les royalistes avaient obtenu la victoire par la Charte, mais beaucoup d'hommes que j'avais ralliés aux libertés légales les avaient trahies J'étais obligé d'avertir les gouvernements des dangers de l'absolutisme, après les avoir prémunis contre l'entraînement populaire Bibliographie : 1. Lagarde et Michard, XIXème siècle, Bordas, Paris entrée Chateaubriand J-B DUROSELLE, L'Europe de 1815 à nos jours, éd. PUF, coll. Nouvelle Clio M. FERROS, Histoire de France, éd. Odile Jacob, coll. [...]
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