Exposé sur Charles de Gaulle et le Gaullisme : plus qu'une doctrine politique, il s'agit d'une pensée d'un grand homme qui a inspiré différents mouvements.
[...] Le gaullisme de gouvernement (août 1944- janvier 1946) : Le général de Gaulle, la guerre durant, avait médité sur le futur régime politique et social à construire sur les ruines de Vichy. Ce sera la République, il affirme le caractère républicain de son action en évoquant : la grande Révolution française, et à la démocratie. Mais cette république devait se distinguer du parlementarisme de la IIIè dont la faiblesse avait éclaté lors du vote des pleins pouvoirs à Pétain. Le gaullisme aidera à mettre en œuvre une démocratie nouvelle pour une France nouvelle, issu d'une révolution. [...]
[...] Il emporte 41% des suffrages aux municipales de 47, succès au détriment du MRP. Mais ce succès fut tardif, Auriol encouragea Ramadier à rester en poste (chef de gouvernement) malgré les demandes de dissolution et le RPF doit attendre les législatives de 51. Mais le mouvement s'essoufle, de plus la nouvelle majorité la troisième force se maintient, s'oppose au gaulliste et communiste, vote à leur défaveur la loi des apparentements. La suite de son histoire, s'achève en mai 53 quand de Gaulle sans le dissoudre en prend congé, est sa décomposition progressive. [...]
[...] Les évènements de 68 ont eu pour effet de remettre en selle le pouvoir gaulliste. Les élections législatives de juin donne une majorité absolue à l'UD(défense)R (remplace l'UNR). Pourtant le régime avait été à deux doigts de sa perte. L'évènement va porter ses fruits DG reprend son vieux projet de participation (pour pas dire association). Cela repose sur deux éléments qui apparaissent lors du référendum posé en avril 69 : la création du région (vers la décentralisation) et la réforme du Sénat (pour plus de représentation). [...]
[...] Cependant l'UNR n'a pas le monopole du gaullisme et est fondé l'UDT (rené Capitant) qui se voit comme l'aile gauche du Gaullisme. DG lui juge pour sa part indispensable de ne se lier les mains avec aucun parti, aucun mouvement, soucieux de prendre son bien partt où il se trouve La grande affaire du début de la V fut la résolution de la question algérienne. DG voulut la replacer dans le problème plus global de la décolonisation. Ceux qui l'avait amené au pouvoir s'étaient persuadé que DG allait sauver l'Algérie Française. [...]
[...] Pour de Gaulle, la défaite de la campagne de France s'explique par le fait que les chefs de guerre n'ont pas compris ses analyses et prédictions, ce qu'il évoque dans l'appel. Pendant les années de guerre, le général de Gaulle s'imposa deux impératifs sur lesquels il ne voulut céder : l'unité de la Résistance française et la défense de la souveraineté nationale qu'il entendait incarner au regard de ses alliés britannique, puis américain et soviétique. Condamné à mort par Vichy il dénonce surtout après l'entrevue de Montoire entre Pétain et Hitler, en octobre 40, l'entreprise de trahison du père de la défaite Par ses allocutions sur radio Londres il entretient l'esprit de désobéissance. [...]
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