De 1913 à 1973, la France a connu de grandes mutations sociales. Avec les deux guerres mondiales de 1914-1918 et 1939-1945, ce pays a subi de lourdes pertes, autant sur le plan matériel que sur le plan humain. Cependant, après la Seconde Guerre mondiale, la France est entrée dans une phase de haute croissance économique d'une trentaine d'années, où la société a considérablement évolué par rapport à la situation antérieure. Entre 1950 et 1973, la France entre dans la société de consommation, et les Français voient leur niveau de vie augmenter considérablement, par rapport à la situation antérieure. On assiste alors à une véritable révolution économique et sociale. C'est cette période que Jean Fourastié appelle « les Trente Glorieuses ».
Mais quelles sont les causes du changement social en France de 1913 à 1973 ?
[...] Malgré ces avancées, cette période est marquée par de nombreuses revendications sociales, avec une volonté de l'augmentation du pouvoir d'achat insatiable. Mai 68 montre l'incertitude de la jeunesse face à l'avenir, et la remise en cause de tout un système, jugé beaucoup trop rigide, et trop centré sur l'économie, pas assez sur la qualité de vie En conclusion, avec la crise pétrolière due à la décision des pays de l'OPEP d'augmenter les prix du baril, la fin des Trente Glorieuses est inéluctable. [...]
[...] Les rendements restent faibles puisque ces exploitations sont très peu mécanisées, et l'engrais y est peu utilisé. La société française reste conformément à la tradition profondément marquée par un certain attachement à la propriété de la terre, où le petit propriétaire n'est pas le salarié. La Première Guerre mondiale ayant mobilisé une grande partie de la population active masculine, on a assisté au début du travail des femmes. Celles-ci, qui travaillaient souvent au service de la ferme familiale et ne recevaient pas de salaire, se font beaucoup employer dans les usines d'armement dès la Première Guerre mondiale, et elles deviennent de plus en plus nombreuses à exercer des travaux généralement réservés aux hommes, beaucoup d'entre eux étant mobilisés au front. [...]
[...] L'alimentation, qui n'est presque composée que de pain, est très déséquilibrée. Dans les exploitations agricoles, il y a peu ou souvent pas d'investissement dans des engrais ou dans la mécanisation des outils, ce qui fait qu'il reste très difficile d'augmenter les récoltes, et de vivre décemment pour la plupart des paysans. Dans les années 1920, l'essor de l'industrie attire de nombreux paysans au faible niveau de vie, avec peu de perspectives d'avenir dans leur région rurale, vers les usines des villes. [...]
[...] Grâce au plan d'aide économique à la reconstruction, le plan Marshall, et au Commissariat au plan de Jean Monnet, la France, traditionnellement interventionniste dans le cadre de l'économie, va orienter la production et la reconstruction. À partir de 1950, la France revient à son niveau de production d'avant-guerre et connaît une croissance moyenne de plus de jusqu'en 1973. Les années d'après-guerre sont également marquées par le baby-boom, véritable explosion de la natalité. Le nombre des naissances dépasse plusieurs années le nombre de et le taux de fécondité augmente. Ce sont les naissances de ces futurs consommateurs et actifs qui contribueront à entretenir la croissance de l'économie pendant les Trente Glorieuses. [...]
[...] En ce qui concerne le travail, les Français voient sa durée diminuer et leur temps de loisirs augmenter. De 1946 à 1973, les heures ouvrées diminuent de et une semaine de congés payés supplémentaire est mise en place. L'allongement de la durée des études ainsi que la retraite à 60 ans permettent de diminuer de 6 ans et demi les années de travail. Le domaine du travail est marqué par une forte augmentation du salariat, et les Trente Glorieuses se caractérisent par la tertiarisation de l'emploi. [...]
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