Changement, adaptation, Révolution, comportement politique, idéologie, oligarchie, processus révolutionnaire
Le changement peut suivre des formes différentes, notamment en faisant référence au comportement politique. C'est un changement par incrementalism (qui se fait par touche). Ce sont des modifications qui peuvent être parfois très fortes mais qui ne supposent pas le bouleversement des institutions. Dans ce changement par adaptation qui se fait sur le long terme, il y a deux cas de figure.
[...] Car tout d'un coup la notion de patrimoine devient constitutive de la construction de l'identité nationale. Un pays, ce sont des frontières, des institutions, et un héritage de biens culturels qui en constituent la manifestation extérieure. Mais la culture est-elle une responsabilité individuelle ou collective ? Aux USA, on édifie une capitale Georges Washington, symbole de la nouvelle société américaine. La France ira plus loin, on crée des plans d'urbanisme (Étoile, Église de la Madeleine, Carrousel). On fait prévaloir une langue nationale : une nation doit avoir comme élément naturel une langue unique. [...]
[...] C'est le passage de l'esprit scientifique dans la réalité du quotidien. Il y a également le problème du patrimoine : il reflète un ordre ancien. Il y a des destructions qui mettent à mal des œuvres d'art. On crée donc des musées (Louvres, 1793) ou des archives nationales pour compiler les œuvres. Pour la première fois, on a lié la notion de patrimoine avec la valeur intrinsèque du patrimoine. On évite ainsi le génocide culturel. À partir de 1796, les Français commencent à piller les œuvres d'art à l'extérieur. [...]
[...] Pourquoi ce changement a-t-il réussi ? Parce qu'il y avait un passé constitutionnel qui permettait le changement dans un équilibre ne maintenant les élites. C'est aussi un régime qui s'appuie sur le principe de représentativité. Même quand il a fallu prendre des mesures autoritaires, on n'a pas abandonné les valeurs (incom tax afin d'imposer l'impôt aux riches). La G-B se bat contre le modèle français. Lors du Congrès de Vienne, elle ne se met pas du côté de la Sainte Alliance et d'un retour à avant 1789, mais campe sur ses positions de progrès : c'est la cohésion entre le système de pouvoir et les valeurs qui le soutiennent. [...]
[...] Désormais, ce concept de nation est bien structuré, en devant la base du système politique. Le concept d'État est la traduction en institutions de la volonté de la nation. On a donc fait une mutation. Les colonies américaines deviennent des nations, le Brésil se transforme en État (1822), car l'État est l'émanation de la nation. Les constitutions sont la marque de la naissance de l'État moderne. Ex. France : (avancée mais pas appliquée car la Convention a fonctionné dans un régime d'exception) (Directoire) (établit le Consulat, évolutive, puis complétée en 1802 et 1804), printemps 1815 acte additionnel à la constitution de l'Empire Espagne, constitution de Cádiz (1812). [...]
[...] Le pouvoir est légiféré, notamment avec le code Napoléon. La production de codes est la garantie des droits et devoirs des citoyens. Le combat idéologique et la dynamique historique. - L'émancipation. Conception volontariste de la nation : on veut être américain comme on veut être français. La liberté est cautionnée par la propriété. Toutes les restrictions qui pesaient sur la terre sont levées. Désormais, on peut tuer le gibier qui existe sur ses propres terres. C'est donc un symbole très important en Europe. [...]
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