Lorsque s'achève la guerre franco-allemande en 1871 une nouvelle période s'ouvre dans l'histoire de l'Europe et de son influence dans le monde. Elle bénéficie en effet de progrès scientifiques et techniques et se développe à un rythme accéléré accentuant l'écart entre grandes et petites puissances. Les premières entendent se réserver un rôle de premier plan sur la scène mondiale, tandis que les concurrences économiques et politiques engendrent entre elles de dangereuses rivalités
[...] Face à eux, se situe une alliance entre pays germaniques, signée entre l'Allemagne et l'Autriche en 1879, avec l'appui de l'Italie en 1882. Le fondateur de la triplice est Bismarck, qui la conçoit comme un facteur de paix, qui empêcherait toute reprise des conflits en Europe, compte tenu de la force du bloc germain. Et, il est vrai, que l'alliance n'a provoqué aucun conflit en Europe. Cependant, le renouvellement de l'Alliance en 1912, suivi des guerres balkaniques montrent la fragilité du système. Une escalade des conflits aurait pu voir le jour. [...]
[...] La Première guerre mondiale est très largement liée aux questions nationales. La fin du siècle est caractérisée par la poussée des nationalismes dans toute l'Europe et dans les différents pays. Deux formes de nationalismes s'opposent, d'un point de vue idéologique, le nationalisme français et le nationalisme allemand. Le nationalisme français est essentiellement tourné vers les questions intérieures et se traduit en France par la volonté de reconquérir l'Alsace et la Lorraine. Le nationalisme allemand est lui ouvertement expansionniste Ce pangermanisme est en plein développement depuis l'Unité et la notion de race (droit du sang), de langue, de culture commune l'emporte dans le nationalisme allemand. [...]
[...] La troisième puissance coloniale est la Russie qui a tout au long du XIXe siècle repoussé ses frontières : en Asie Centrale, mais aussi vers les pays turcs du Caucase et des pays de l'Ouest (Pologne, Etats Baltes, Finlande Les dernières puissances industrialisées de l'Europe s'affairent aussi en Afrique : la Belgique s'empare du Congo, l'Italie de la Somalie et de la Tripolitaine (Libye), et l'Allemagne du Tanganyka, du Cameroun et du Togo. Les Pays-Bas occupent aussi des territoires asiatiques, notamment l'Indonésie. Cette expansion ne se fait pas sans aucune tension entre Etats européens qui se révèlent alors rivaux. [...]
[...] Enfin, la Turquie, humiliée aspire à une revanche. Ainsi les Balkans objet de tensions nationales et de rivalités frontalières n'ont pas vu malgré deux guerres leur problème résolu. Ces tensions nationales ne doivent pas masquer l'existence d'autres types d'affrontements. Globalement, il existe une Europe des Démocraties et une Europe conservatrice. On trouve d'un côté l'Angleterre et la France qui aspirent à une idéologie libérale qui mêle économique et politique et des régimes conservateurs, où l'autoritarisme règne en maître : autocratie russe, Empire austro-hongrois, Empire turc, et monarchie allemande. [...]
[...] Les causes de la première guerre mondiale Introduction Lorsque s'achève la guerre franco-allemande en 1871 une nouvelle période s'ouvre dans l'histoire de l'Europe et de son influence dans le monde. Elle bénéficie en effet de progrès scientifiques et techniques et se développe à un rythme accéléré accentuant l'écart entre grandes et petites puissances. Les premières entendent se réserver un rôle de premier plan sur la scène mondiale, tandis que les concurrences économiques et politiques engendrent entre elles de dangereuses rivalités. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture