La religion catholique est devenue en France, au fil des siècles, un pilier de la société. Son organisation est claire et hiérarchisée, son influence est grande, et le terme « religion d"Etat » lui attribue un caractère institutionnel. Cependant la Révolution Française met à mal cette tradition. La situation du catholicisme en France dans la première moitié du XIXe siècle est alors ambiguë : très ébranlé par les événements révolutionnaires, il bénéficie d'une certaine stabilité grâce au Concordat bien que celui-ci ne fasse pas l'unanimité. Après avoir cherché sa place sous l'Empire et la Restauration, il semble que le catholicisme connaisse un véritable renouveau sous la monarchie de Juillet
[...] Dans l'Ouest, pour calmer la chouannerie, l'autorisation de reprendre le culte sans préalable ni serment est donnée. Le Concordat et ses difficultés Le texte Les éveques sont nommés par Bonaparte et investis par le Pape, le catolicisme devient la religion de la majorité des Français Le cadre administratif du département et du canton s'impose pour délimiter les circonscriptions des diocèses et des cures. Comme en 1790, l'épiscopat est soigneusement tenu à l'écart. Evêques et curés ne prêtent plus serment à la Constitution mais au gouvernement. Les articles organiques ajoutés par Bonaparte avantageaient beaucup l'Eglise gallicane. [...]
[...] Source : La Révolution, de F. Furet Chronologie 4 août 1789 : Abolition des privilèges, dont la dîme et le casuel novembre 1789 : Les biens ecclésiastiques sont mis à la disposition de la Nation juillet 1790 : Constitution civile du clergé décembre 1790 : Prestation du serment imposé à tous les fonctionnaires ecclésiastiques septembre 1792 : Laïcisation de l'état civil. Institution du divorce. Septembre 1793 : dbut de la déchristianisation active 16 juillet 1801 : Signature du Concordat avril 1802 : articles organiques) 1817 : Lamennais, Essai sur l'indifférence en metière religieuse : Loi sur les congrégations féminines et sur le sacrilège. [...]
[...] Le catholicisme en France dans la première moitié du XIXème siècle Introduction La religion catholique est devenue en France, au fil des siècles, un pilier de la société. Son organisation est claire et hiérarchisée, son influence est grande, et le terme religion d"Etat lui attribue un caractère institutionnel. Cependant la Révolution Française met à mal cette tradition. La situation du catholicisme en France dans la première moitié du XIXe siècle est alors ambiguë : très ébranlé par les événements révolutionnaires, il bénéficie d'une certaine stabilité grâce au Concordat bien que celui-ci ne fasse pas l'unanimité. [...]
[...] Le ministère des Cultes Pour surveiller la bonne mise en place du Concordat, fut créé un ministère des Cultes. Composée de vingt-trois personnes, cette administration fut très efficace. Bien que menacé brèvement sous la Restauration, ce ministère retrouve toute son importance en 1824 quand Mgr Frayssinous est nommé ministre des affaires ecclésiastiques et des cultes. Après 1830, une Direction des Cultes continuera d'être l'intermédiaire entre l'Etat et les différents clergés. Le premier titulaire, Portalis, joue un rôle capital dans la mise en place de l'Eglise concordataire car il désapprend aux responsables politiques à intervenir continuellement dans les affaires religieuses. [...]
[...] Mais une des grandes caractéristiques de la période est l'importance de la confession, un moyen d'action direct de l'Eglise sur la société. Evolution de la pratique La pratique diffère selon les régions, le sexe et l'âge. Selon les régions, un dénombre de 1 pratiquant sur 10 jusqu'à 9 pratiquants sur 10. Les femmes sont bien plus pratiquantes que les hommes. Romantisme et réveil religieux Les romantiques insufflent un certain dynamisme au catholicisme : ils instaurent un climat intellectuel plus favorable et célèbrent un Dieu d'Amour. [...]
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