1917, bolcheviks, Empire russe, tsar, Alexandre II, autocratie, soviets, Révolution d’Octobre
Nous chercherons ici à expliquer les causes qui ont mené à la chute de l'Empire tsariste et à la Révolution d'Octobre. L'accent sera mis sur le contexte peu favorable pour l'autocratie russe, autant d'un point de vue intérieur où les conflits avec la paysannerie et les conditions économiques se détériorent, mais également d'un point de vue international où la Première Guerre mondiale pousse l'Europe au chaos.
[...] Avec l'émiettement du pouvoir, les soviets sont les centres de pouvoirs locaux. Cela profite à Lénine qui veut empêcher la démocratie de s'installer, il prépare la dictature du Parti. Il s'appuiera pour cela sur trois bases : Le sovnarkom : un conseil des commissaires du peuple La Tcheka : une police révolutionnaire créée le 7 décembre, avec pour but d'exterminer les ennemis du peuple. L'armée rouge est créée en printemps 1918 par Trotski, qui rassemble c inq millions de soldats. [...]
[...] Ce problème ne sera toujours pas résolu en 1914 malgré des tentatives de réformes. Le problème des nationalités, qui représente le baril de poudre sous l'Empire tsariste dû à la politique de russification par les administrations du tsar dans les années 1870-80. Cette politique en vient même à s'aliéner les nationalités les plus tranquilles de l'Empire comme la Finlande ou l'Arménie, qui vont joindre les nations frondeuses comme la Pologne et la Géorgie. Le problème national n'est non seulement pas résolu mais il s'aggrave au profit de l'idée nationale. [...]
[...] En conclusion, le Soviet a le pouvoir sans la responsabilité, et le gouvernement a la responsabilité sans le pouvoir. Chaque camp surestime le pouvoir de l'autre. Il faut parler d'un vide du pouvoir dès ce moment. Le Soviet est débordé tout de suite par la masse des soldats, il adopte l'ordre numéro un qui transfère le contrôle des forces armées à des comités élus de soldats et de marins. Le Soviet fait cette concession afin de ramener les troupes dans les casernes car craint avant tout l'anarchie. [...]
[...] Un détachement rouge occupe les principaux points stratégiques de la capitale. Ce fut au final un putsch sans grande difficulté. Conclusion : la Révolution d'Octobre Cette Révolution d'Octobre passe inaperçue à Petrograd. On ne se rend pas compte de ce qui vient de se passer. Le coup d'état a eu lieu au milieu d'une révolution sociale. Les bolcheviks ne sont donc pas à l'origine de la révolution, mais ont su surfer sur cette vague. Lénine a compris le potentiel révolutionnaire des nationalités, des paysans, dès 1905. [...]
[...] C'est l'union sacrée pour les pays occidentaux, même les socialistes s'y joignent au nom de la victoire. Seuls les bolcheviks font entendre une voix dissonante, ils sont favorables à la défaite de la Russie. Lénine est persuadé que la défaite va entraîner la révolution. Il est donc ravi de la guerre et espère la défaite. L'armée russe égale l'armée allemande en nombre : 15 millions d'hommes. L'importance de cette mobilisation se répartie par un quart des hommes aptes dans les villes, et d'une moitié dans les campagnes. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture