La Côte d'Ivoire a une superficie de 322 462 km2. Elle est limitée au sud par le Golf de Guinée, à l'est par le Ghana, au nord par le Burkina Faso et le Mali et à l'ouest par la Guinée et le Liberia. Elle fut érigée en colonie française le 11 mars 1893. Dans le but d'en tirer réellement profit, les Français procèdent à sa mise valeur à partir de 1908. Pour réaliser cette mise en valeur sans que cela ne leur soit onéreux, les colons, en s'appuyant sur le Code de l'indigénat, eurent recours au travail forcé. Celui-ci désigne selon le Code du travail de 1952, tout travail ou service exigé d'un individu sous la menace d'une peine quelconque et pour lequel ledit individu ne s'est pas offert de plein gré.
[...] Le travail forcé a-t-il lancé les bases de la lutte coloniale ? INSTRUMENTS DE TRAVAIL DIABATE&(H), sous la dir. de, Mémorial de la Côte d'Ivoire, Abidjan, Ami, 1987,303p, p234 LUCAS(G), MOREAU(C), Le petit Larousse illustré 1986, Paris, 1799p II- OUVRAGES GENERAUX CANGAH(G), EKANZA(S.P), la Cote d'Ivoire par les textes. [...]
[...] Toutes ces conditions difficiles de travail étaient rehaussées par le temps illimité de travail. Cette atmosphère invivable va engendrer une prise de conscience chez le peuple ivoirien. III. LA FIN ET LES REPERCUSSIONS DU TRAVAIL FORCE 1. La loi Félix Houphouët-Boigny La fin du travail forcé est le résultat d'un processus, à savoir la loi Félix Houphouët-Boigny. En effet, en 1946, Houphouët-Boigny alors député à l'Assemblée Nationale française, fit une proposition de loi qui fut adoptée le 11 avril 1946. [...]
[...] Tout indigène était astreint au travail forcé sans être payer, il devait participer à la construction et à l'entretien des routes, les lignes télégraphiques, les ponts, des bâtiments d'administratifs. Ils devaient travailler chez les planteurs privés ou pour le compte de coupeur de bois. Seuls les jeunes de moins de dix-huit ans, les chefs de cantons de village, les élèves, les commerçants et les domestiques étaient exemptés. Les travailleurs étaient conduits parfois loin de leur famille pour plusieurs mois. Ils y vivaient dans les conditions calamiteuses. II. [...]
[...] Elles sont employées à l'entretien des routes et des pistes. Les réquisitions de main d'œuvre sont réalisées par le recrutement administratif. Celui-ci avait en charge de fournir à l'administration et aux entreprises privées coloniales de travailleurs. Le SMTIG (Service de la main d'œuvre de travail d'Intérêt General) est un service actif de trois ans sur les sentiers de travaux publics pour les recrues de l'armée coloniale. Les cultures obligatoires astreignant les indigènes à produire les cultures vivrières destinées à l'exportation. [...]
[...] Quelles sont les caractéristiques du travail forcé ? INTRODUCTION La Côte d'Ivoire a une superficie de Km2. Elle est limitée au sud par le Golf de Guinée, à l'est par le Ghana, au nord par le Burkina Faso et le Mali et à l'ouest par la Guinée et le Liberia. Elle fut érigée en colonie française le 11 mars 1893. Dans le but d'en tirer réellement profit, les français procèdent à sa mise valeur à partir de 1908. Pour réaliser cette mise en valeur sans que cela ne leur soit onéreux, les colons, en s'appuyant sur le code de l'indigénat, eurent recours du travail forcé. [...]
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