Synthèse d'Histoire (Terminale) consacrée aux caractéristiques de la société de consommation dans la période des Trente Glorieuses, de 1945 à 1975.
[...] Publicité nécessaire dans une société où le symbole est l'objet consommable Objet qui s'use et qu'il faut renouveler, voire jeter. Nécessaire car le contraire nuirait certainement à la consommation. Ainsi la publicité rentre dans les mœurs, elle a été crée pour rationaliser l'achat après coup, et ainsi d'économiser la mauvaise conscience consécutive au choix et à la dépense du consommateur. Elle agit comme une forme de manipulation. Ses détracteurs affirment qu'elle contribue en martelant des messages d'importance mineure, qu'elle conduit inconsciemment à percevoir comme mineurs les sujets qui ne sont pas martelés ce qui amène peu à peu à une modification irrationnelle de la vision du monde auprès du consommateur. [...]
[...] Qu'est-ce qui caractérise la société de consommation dans la période des Trente Glorieuses, de 1945 à 1975 ? Du lendemain de la Seconde Guerre mondiale au début des années 1970, les pays développés à économie de marché tels que les Etats-Unis, le Japon et les pays d'Europe de l'Ouest, connaissent une croissance sans précédent qui bouleverse profondément la société. C'est durant cette période que le terme société de consommation est apparu. Une société de consommation, locution parfois utilisée péjorativement parfois de manière laudative, caractérise une société dans laquelle le niveau moyen de revenu est suffisamment élevé pour satisfaire, en plus des besoins considérés comme essentiels (alimentation, logement, éducation, santé) des dépenses que certains jugent superflues. [...]
[...] De plus en plus de jeunes refusent le modèle de société qui leur est proposé, et dont l'unique idéal semble être la satisfaction de besoins matériels. Outre des problèmes financiers tel que l'endettement, cette société de gaspillage aura sa part de responsabilité plus tard dans la dégradation de l'environnement dont les premières victimes sont souvent aussi les plus démunis), du creusement des inégalités à l'intérieur des pays et entre le Nord et le Sud), ainsi que de l'exclusion. Cela dit, la surconsommation entraîne des dégâts à l'environnement et à la santé par l'usage non modéré des ressources naturelles. [...]
[...] Elle bénéficie donc d'un revenu régulier, qui permet d'acheter sans inquiétude du lendemain. Cela à pour conséquence l'apparition de nouveaux besoins. Effectivement les familles dépensent moins pour l'alimentation et davantage pour leur confort et leurs loisirs. L'accès de tous à l'information et à la culture passe essentiellement par la télévision, mais aussi par la presse et la radio. Le cinéma et la lecture deviennent des activités courantes. La pratique d'un sport se généralise. Enfin, grâce à l'automobile, on part en week-end et en vacances. Le tourisme de masse se développe. [...]
[...] En effet, pour les opposants à la société de consommation, l'idéologie se résume ainsi : le remède à tous les désirs est de les assouvir. Et pour assouvir ses désirs, il faut gagner suffisamment d'argent pour pouvoir se le permettre. Cela suppose que, dans cette idéologie, tout est mercantilisable En effet, bien que globalement la pauvreté recule, la croissance laisse de côté une part importante de la population principalement les personnes âgées, les petits agriculteurs, les chômeurs. Mais aussi comme nous le rappelle le livre de J Frémontier, certains immigrés qui ne peuvent accéder à cette société, ayant pour la plupart de l'argent à expédier dans leur pays d'origine pour améliorer le confort des proches restés là-bas. [...]
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