Le XIXe siècle est le siècle d'affirmation par excellence des capitales européennes dans leur définition contemporaine. Elles apparaissent comme des centres politiques, économiques, sociaux et culturels. Plusieurs capitales telles Paris, Vienne, Berlin, Londres, Rome et Madrid connaissent des changements notables au cours du XIXe siècle.
La seconde moitié du siècle inscrit plus particulièrement ces capitales dans un vaste mouvement de modernisation. Ce processus évolue et s'organise différemment selon la volonté des pouvoirs politiques qui lui donne une impulsion singulière. Durant cette période les pouvoirs politiques s'affirment dans l'impulsion qu'ils donnent à l'urbanisme et à la vie culturelle de ces capitales.
Ainsi nous pouvons nous demander si les pouvoirs politiques ne sont pas des vecteurs de la modernisation pour les capitales.
[...] Cela tient dans un premier temps à l'organisation régulière dans la seconde moitié du siècle aux expositions universelles. A paris, l'organisation de ces manifestations culturelles avait pour but de manifester un dynamisme particulier, un pouvoir politique fort. Dans le contexte particulier des années 1870, elles avaient pour but essentiel de montrer que Paris s'était relevée après la Commune. La première exposition significative a été organisée en 1855 par Napoléon III pour répondre à celle des Anglais de 1851. Ensuite elles ont eu lieu en Celle de 1889 fêtait le centenaire de la Révolution française, son but était donc politique : rappeler l'héritage révolutionnaire. [...]
[...] Ainsi, il dit que la capitale cherche à faire bien de loin Cette même ségrégation se retrouve à Londres. D'après une cartographie de Charles Booth on voit que les classes populaires dominent encore la capitale en 1891 avec les classes moyennes représentent 17% et les classes supérieures représentent seulement 7%. La ségrégation sociale est également dénoncée dans Le monde d'hier de Stefan Zweig à travers un aspect particulier, l'exemple de la prostitution à Vienne. Il y dénonce les conditions précaires des femmes obligées de se prostituer pour vivre. [...]
[...] Elle a l'initiative de ces expositions pour le XVIIIe siècle. On y trouve les mêmes volontés : démonstrations artistiques, prouesses techniques avec l'utilisation du verre pur le Crystal Palace en 1851. Beaucoup de capitales européennes et mondiales ont connu ce phénomène des expositions. Certaines comme Rome l'ont connu plus tardivement vers 1911. Chaque gouvernement cherche à faire rayonner sa capitale et lui donner un attrait particulier. Ce dynamisme se retrouve dans l'ouverture des lieux d'agrément de loisirs et de sociabilité. [...]
[...] Les capitales européennes et le pouvoir politique dans la seconde moitié du XIXe siècle Le XIXe siècle est le siècle d'affirmation par excellence des capitales européennes dans leur définition contemporaine. Elles apparaissent comme des centres politiques, économiques, sociaux et culturels. Plusieurs capitales telles Paris, Vienne, Berlin, Londres, Rome et Madrid connaissent des changements notables au cours su XIXe siècle. La seconde moitié du siècle inscrit plus particulièrement ces capitales dans un vaste mouvement de modernisation. Ce processus évolue et s'organise différemment selon la volonté des pouvoirs politiques qui lui donne une impulsion singulière. [...]
[...] Pour conclure, les capitales européennes et les pouvoirs politiques s'inscrivent dans une même volonté : augmenter l'attrait et le dynamisme de la capitale. Les pouvoirs politiques s'affirment donc comme des vecteurs essentiels de la modernisation. Malgré quelques difficultés à effacer les différences sociales, on note un réel effort pour s'inscrire dans le processus modernisateur. [...]
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