L'importance revêtue par l'Empire aux yeux des Britanniques a fait l'objet de débats historiographiques soutenus : dans les années 1960, François Crouzet décrivait les Victoriens comme un peuple pour lequel « la possession de colonies était devenue une nécessité psychologique », tandis que Max Beloff, au contraire, les voyait comme n'étant pas un « peuple ayant l'esprit particulièrement porté sur l'impérialisme ; ils n'avaient ni une théorie de l'empire, ni la volonté d'en forger une ou de la mettre en pratique ». Les deux théories sont recevables, mais la chose qui est certaine c'est le sentiment de fierté impérialiste que ressentent les Britanniques.
L'Empire britannique ou Empire colonial britannique est un ensemble territorial composé des dominions, colonies, protectorats, mandats et autres territoires gouvernés ou administrés par le Royaume-Uni. À son apogée il était le premier empire colonial du monde. La colonisation britannique des Amériques (colonisation anglaise avant l'Acte d'Union de 1707) a concerné majoritairement l'Amérique du Nord (...)
[...] Ce traité permit de préciser les limites des États et des travaux de délimitation furent mis en œuvre jusqu'en 1847. Après cet évènement la Grande-Bretagne souhaite retirer ses troupes, les conflits commencent à lui revenir très chers Des problèmes économiques Le traité fut abrogé par les Américains en 1866 car ceux-ci estimaient que seul le Canada en profitait et parce qu'ils protestaient contre la taxe Cayley-Gatt, imposée par la province du Canada sur leurs produits manufacturés. Il a été également suggéré que les États-Unis étaient ulcérés par le support non-officiel britannique aux États confédérés pendant la guerre de sécession. [...]
[...] Cette émigration outre-mer constitua un élément original de la colonisation britannique au XIX° siècle. Rendue nécessaire par la formidable vitalité démographique des Anglais, elle élimina le trop plein de population et fit de l'Angleterre le noyau de peuplement du Canada Changement politique Soucieux de répondre aux attentes des loyalistes qui réclament un caractère plus britannique pour cette province, la Grande-Bretagne crée alors un régime parlementaire à son image. Les représentants du peuple (députés) sont élus. Ils forment la chambre d'Assemblée. [...]
[...] Au début du XVIIe siècle, les colonies de la côte Est (treize colonies qui deviendront les États-Unis), des provinces maritimes du Canada et des petites îles des Antilles comme la Jamaïque et la Barbade se développent avec succès. Depuis l'indépendance des Etats-Unis, le Canada est la plus importante possession britannique sur le continent américain. En 1815, le Canada n'existait pas à proprement parler : il s'agissait d'une juxtaposition de provinces, les unes, tournées vers l'Atlantique, vivant de la pêche et de la construction navale, les autres, sur le Saint-Laurent, agricoles et commerciales. Cet ensemble disparate était en outre soumis à l'influence des Etats-Unis, voisins limitrophes fort entreprenants. [...]
[...] La Colombie Britannique devenait trop couteuse pour les britanniques, la seule solution était de la rattacher au dominion canadien, ce qui lui permit de garder un œil dessus sans trop s'investir financièrement Conflits entre impérialistes et nationalistes 1 La polémique Le premier ministre W. Laurier recherche un compromis sur la place du Canada dans l'empire britannique, entre les impérialistes et les nationalistes. Sa volonté de compromis est mise à rude épreuve sur la question des relations entre Canada et Grande-Bretagne. [...]
[...] De plus de nombreuses réclamations comme le rep by pop, c'est-à-dire la représentation selon la population, par les Clear Grits de Brown. Après l'unification du Bas-Canada et du Haut-Canada par l'Acte d'Union de 1840, cet acte prescrivait la représentation à la chambre d'assemblée par un même nombre de députés pour chaque partie de la colonie. Fait incommodant, les recensements montrent que la population au Haut-Canada est plus élevée qu'au Bas-Canada. Donc, plusieurs fervents de l'idéal démocratique appuient fermement cette politique, pour des raisons de justice Problème des politiques externes La crainte des Etats-Unis incite les dirigeants des colonies à agir. [...]
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