C'est alors que se développe en 1960 le parti communiste des Khmers rouges, dirigé par Saloth Sar plus connu sous le pseudonyme de Pol Pot et Khieu Shamphan, comme force d'opposition à Sihanouk. A partir de 1967 (...)
[...] Le Cambodge est admis au sein de l'Association des nations de l'Asie de Sud Est (ASEAN), le 30 avril 1999. Le 7 octobre 2004, Norodom Sihanouk annonce qu'il abdique. Le roi avait peu de temps avant, à plusieurs reprises menacé de le faire alors qu'il s'inquiétait de ne pas avoir de successeur désigné. C'est alors que le 14 octobre, son fils Norodom Sihamoni est élu nouveau roi du Cambodge. B. L'absence du jugement des Khmers rouges et le début des condamnations officielles Il a fallut attendre le 29 avril 2000, pour que après des mois de négociations, le gouvernement cambodgien et l'ONU se mettent d'accord sur la mise en place d'un tribunal chargé de juger les anciens chefs Khmers rouges. [...]
[...] La famine continue à régner dans le pays. La Croix-rouge a mis en place un vaste programme d'aide pour sauver plus de 2 millions de personnes dans une situation critique. De plus, le Cambodge reste l'un des pays les plus pauvres du monde car son économie a été ruinée par décennies de conflits. L'estimation du nombre de victimes du régime Khmer rouge est de près de 2 millions de victimes en l'espace de 3 ans et huit mois sur une population initiale de environ 9 millions d'habitants. [...]
[...] Le peuple, quand à lui, est soumis au travail forcé dans les champs. Par exemple, dès l'âge de huit ans, les enfants travaillent 10 heures par jour pour un bol de soupe et deux bols de riz par jour. Les organismes épuisés et sous-alimentés ne résistent pas à la maladie. La malaria fait donc rage et aucun médicament ne doit être demandé à l'étranger. De plus, pour ceux qui ne travaillent pas bien ou pas assez, les exécutions se font à coup de manche de pioche ou par étouffement dans un sac en plastique. [...]
[...] Le secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan, décide de retirer l'ONU des préparatifs d'un procès international en février 2002. Pour lui l'indépendance et l'objectivité d'un tel tribunal ne pouvaient être garanties Quelques mois plus tard, en décembre 2002, l'Assemblée générale des Nations unies adopte une résolution demandant la reprise des négociations pour la mise en place d'un tribunal international. C'est en mai 2003 que cette dernière approuve l'accord passé avec le Cambodge sur le tribunal mais seulement en octobre 2004 qu'elle ratifie une loi sur un procès des anciens dirigeants Khmers rouges. [...]
[...] Dans cet état totalitaire et fermé au monde extérieur, seul l'écoute collective de l'unique radio du régime est autorisée, toute autre forme d'information ou d'éducation étant interdite. De plus, la vie privée n'existe plus et les familles sont séparées. Sur le plan externe, le Kampuchéa démocratique coupa dès 1975 unilatéralement tout lien diplomatique avec la quasi-totalité des Etats, après avoir expulsé jusqu'au dernier de leur ressortissants. Le génocide débute par la création d'une milice constituée de jeunes paysans endoctrinés qui surveillent la population. La plupart des miliciens sont des enfants et des adolescents qui n'ont rien connu d'autre que la guerre et la torture. [...]
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