L'augmentation de la population européenne commencée au XIIIe siècle s'accélère au XIXe. Elle est multipliée par deux de 1800 à 1900, et concerne surtout l'Europe occidentale. Le poids de l'Europe dans la démographie mondiale représente 25 % en 1900.
Ceci s'explique par la transition démographique et par l'absence de pic de mortalité. La mortalité chute grâce à l'augmentation du niveau de vie. Une meilleure alimentation, progrès de la médecine et de l'hygiène, Louis Pasteur découvre l'existence des microbes et découvre comment les détruire par la chaleur, il met au point un vaccin contre la rage en 1885. L'espérance de vie augmente autant dans les villes que dans les campagnes (...)
[...] Leurs sorts s'améliorent pourtant, quelques patrons par charité chrétienne leurs accordent quelques avantages, mais c'est surtout grâce aux syndicats, aux grèves, aux luttes sociales que les ouvriers obtiennent des avancées : - Le travail des enfants est limité - Ils obtiennent la journée de 8 heures (8h-12h / 14h-18h) - Repos hebdomadaire - Les retraites En 1936, le Front Populaire de Léon Blum permet la mise en place de la semaine à 40 heures jours de 8 heures) et 2 semaines de congés payés. Conclusion A la veille de la seconde guerre mondiale l'ensemble des sociétés modernes à déjà connue une restructuration démographique et sociale dût aux deux révolutions industrielles, or celles-ci sont également à la base de l'émergence de deux doctrines contradictoires : le capitalisme des exploiteurs et la lutte des exploités. [...]
[...] Bouleversements démographiques et sociaux dans les sociétés industrielles de 1848 à 1939 Au cours des XIXe et XXe siècles, les deux révolutions industrielles bouleversent profondément les sociétés des pays développés. Mais de quelle manière ces sociétés réagissent-elles ou évoluent-elles face à la conjoncture économique ? Dans un premier temps nous analyserons les aspects démographiques, ensuite nous étudierons la répartition de cette population dans un phénomène nouveau, celui des classes sociales. I. Les conséquences démographiques de l'industrialisation L'augmentation de la population européenne commencée au XIIIe siècle s'accélère au XIXe. [...]
[...] L'exode rural est une véritable hémorragie, les jeunes et surtout les filles, les ouvriers agricoles au chômage depuis la mécanisation recherchent un emploi d'ouvrier à la ville. Aux Etats-Unis comme en Europe, la société se modifie, le nombre d'agriculteurs ne cesse de baisser. De tous les pays industriels, la France demeure le pays le plus rural. Le secteur primaire perd de son importante au profit du secteur secondaire et tertiaire. II. Les différentes classes sociales Au sommet des classes sociales se trouve la grande bourgeoisie, formée de capitalistes, d'entrepreneurs, de banquiers, de négociants et de hauts fonctionnaires. [...]
[...] La croissance des villes (ou urbanisation) est très forte. Les usines textiles, les mines, la métallurgie s'installent dans les villes ou dans les bassins des mains-œuvres : c'est le Pas-de-Calais. L'urbanisation concerne surtout la capitale : Paris passe de habitants en 1800 à en 1900. Mais cela concerne aussi les cités industrielles et des ports. En ville la vie n'est pas facile pour tous, les loyers sont chers, les habitations et les quartiers sont souvent insolubles c'est-à-dire dangereux pour la santé. [...]
[...] Les classes moyennes sont appelées petite et moyenne bourgeoisie, elle regroupe des professions très diverses. Les classes moyennes anciennes sont composées de petits patrons, commerçants et les classes moyennes nouvelles de médecins, enseignants, avocats, journalistes, ingénieurs, employés (de banque) Ils veulent se différencier du monde ouvrier par leur mode de vie, leurs vêtements. Ils ne sont pas manuels mais intellectuels. Ils ne fabriquent aucun produit mais rendent des services. Ils ont le souhait de s'élever socialement par le travail et par l'épargne, l'argent est mis de coté et rapporte. [...]
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