Né d'une famille de 8 enfants qui fut anoblie par équivalence en 1771 lors du rattachement de la Corse, Napoléon Bonaparte fit ses études comme boursier avec son frère Joseph au collège d'Autun puis de 1779 à 1784 à l'école militaire de Brienne et enfin à Paris. Lieutenant en second, il connut la vie de garnison jusqu'en 1791 à Valence et à Auxonne. S'enthousiasmant pour la Révolution, il lutte en Corse pour la propagation de ses idées mais se heurte à l'indépendantiste Paoli. Il doit se réfugier à Toulon en 1793. Jacobin, il reçoit le commandement de l'artillerie au siège de Toulon et contribue avec Dugommier le 18 décembre 1794 à la prise de cette ville, devenant ainsi général de brigade. Après une courte réclusion due à ses idées montagnardes, il réprime l'émeute parisienne de Vendémiaire An IV et montant en grade, il devient général en chef de l'armée d'Italie le 2 mars 1796.
[...] De Bonaparte à Napoléon Ier. 1769-1821 Introduction Né d'une famille de 8 enfants qui fut anoblie par équivalence en 1771 lors du rattachement de la Corse, Napoléon Bonaparte fit ses études comme boursier avec son frère Joseph au collège d'Autun puis de 1779 à 1784 à l'école militaire de Brienne et enfin à Paris. Lieutenant en second, il connut la vie de garnison jusqu'en 1791 à Valence et à Auxonne. S'enthousiasmant pour la Révolution, il lutte en Corse pour la propagation de ses idées mais se heurte à l'indépendantiste Paoli. [...]
[...] Menacé par les Turcs, il décide la conquête de la Syrie. Vainqueur au Mont Thabor et à Gaza, il ne peut, en dépit de la victoire d'Aboukir que constater l'échec de cette campagne. Lucide et craignant une invasion austro-russe en France, il décide d'y retourner et débarque alors en France le 8 octobre 1799. Le Directoire, moribond, cherchait un chef ni royaliste ni jacobin. Sieyès, représentant de la bourgeoisie, aidé de Ducos, de Talleyrand et de Fouché intriguaient en faveur de Bonaparte. [...]
[...] L'apothéose du Consulat fut certainement la nomination à vie de Bonaparte comme consul, le 29 juillet 1802. Le premier consul manifesta des velléités d'autoritarisme : il instaure un régime policier où la censure est courante. Cependant, Bonaparte décide dès 1800 l'élaboration écrite et surtout la réunion et l'uniformisation des droits coutumiers, romains, révolutionnaires et canoniques sous le nom de Code Civil des Français en 1804 puis parallèlement il fait rédiger le Code de commerce et le Code pénal, entre autres. [...]
[...] (De Montholon) Conclusion - Un règne évidemment marqué par la guerre et des batailles meurtrières, marquant cependant la domination française sur l'Europe et permettant la diffusion des idées révolutionnaires et des réformes politiques telles que le Code Civil. - Napoléon fut un ordonnateur du chaos révolutionnaire ainsi que le créateur d'une œuvre solide qui demeure. Il créa cependant un régime autoritaire, policier et anti-libéral. - Mais ce fut également un génie militaire hors du commun. - Napoléon II, Roi de Rome et mort en 1832. [...]
[...] Le Consulat. Le passage du Grand St Bernard, la victoire de Marengo, de Hohenlinden et la Paix de Lunéville et celle d'Amiens permirent à Bonaparte d'assurer la pacification nécessaire à la mise en œuvre des grandes réformes. La première intervint le 28 pluviôse An VIII organisant l'administration départementale et instaurant le centralisme parisien grâce aux préfets tout- puissants. Désireux de la paix intérieure, il traite avec les Vendéens, les royalistes et les proscrits. L'attentat de la rue St Nicaise le 24 décembre 1800 ne le fit pas dévier, accordant une amnistie à tous les émigrés deux ans plus tard. [...]
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