Le bloc soviétique dans les relations internationales de 1947 à 1991

Résumé du document

Dissertation (Terminale S, L, ES) ayant pour sujet le bloc soviétique dans les relations internationales de 1947 à 1991.

Extraits

[...] La chute de l'URSS en 1991 permet l'indépendance des ex-Républiques soviétiques. L'Armée rouge se retire d'Afghanistan et les Cubains quittent l'Afrique. L'URSS a joué un rôle moteur pendant cette période 1947-1991. Elle a souvent pris l'initiative de changer les relations internationales et elle se partageait avec les USA ce rôle de leader international mais à partir de 1991, victime en partie de ses ambitions internationales pour devenir plus qu'une puissance régionale. Les Etats-Unis, eux, devinrent ainsi l'hyperpuissance. [...]

[...] Les différences idéologiques, démocratie libérale pour les Etats-Unis et dictature socialiste pour l'URSS, sont très fortes. Le conflit éclate en 1947, illustré par deux discours qui révèlent une opposition de doctrines : en mars, le président américain Truman, voyant la montée du communisme en Europe orientale, parle d'"endiguement" du communisme et propose en juin le plan Marshall, une aide économique et financière à l'Europe ; en octobre, Staline réplique par la voix de Jdanov qui parle d'une division du monde en deux blocs opposés et propose la création du Kominform, chargé de coordonner la résistance des partis communistes contre "l'impérialisme américain". [...]

[...] L'invasion de l'Afghanistan par les Soviétiques raviva les tensions avec les Etats-Unis puisqu'ils soutenaient le Pakistan face à une Inde qui se voulait le fer de lance des pays non-alignés ; l'URSS soutenait l'Afghanistan qui avait, depuis 1919, des revendications territoriales sur les régions à majorité pachtounes du Pakistan, ce qui aurait permis à l'Afghanistan de se désenclaver en possédant un accès vers la mer d'Oman. L'invasion de l'Afghanistan par l'Union soviétique a provoqué un vaste mouvement de protestation parmi les gouvernements pro-occidentaux. L'une des conséquences fut le boycott des jeux Olympiques d'été de 1980 à Moscou par de nombreux pays pro-occidentaux. Les années 79-85 sont marquées par un regain de tension avant l'arrivée au pouvoir en URSS de Gorbatchev en 1985 qui marque une rupture définitive. [...]

[...] Mais les tensions restèrent fortes : les deux Grands s'affrontèrent sur le plan économique avec les aides aux pays décolonisés, et dans la conquête spatiale qui débuta à la fin des années 1950 avec une nette avance des Soviétiques. Au début des années 1960, deux crises ravivèrent la tension. Tout d'abord, la construction du mur de Berlin (août 1961) fut destinée à enrayer l'exode des Allemands de l'Est vers la RFA. Ensuite, la crise des missiles de Cuba (octobre 1962) mit le monde au bord de la guerre. Cuba, après la Révolution de Fidel Castro, a rompu ses liens avec les Etats-Unis et s'est tournée vers le communisme et l'URSS. [...]

[...] La course aux armements est seulement limitée faute d'accord sur le contrôle d'un véritable désarmement. L'URSS profite des accordds SALT de 1971 pour rattraper son retard sur les Etats-Unis et les deux Grands s'entendent pour conserver leur monopole atomique L'Europe reste divisée par le "rideau de fer" (W. Churchill). La reprise en mains de la Tchécoslovaquie se poursuit après la répression du Printemps de Prague en 1968 ; le "Printemps polonais" est pareillement réprimé en décembre 1981. La police élimine ceux qui conteste de façon plus ou moins radicale le système politique du pays des groupes de surveillance des accords d'Helsinki qui dénoncent les manquements des pays de l'Est au traité signé dans le cadre de la Conférence sur le sécurité et la coopération en Europe (CSCE) en 1975. [...]